Farfadus Poudlard
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 Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/

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Stella Sedgwick
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MessageSujet: Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/   Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/ Icon_minitimeSam 6 Oct - 21:58

Si la solitude ne vient pas à toi... Trouve une salle vide où tu pourras être enfin tranquille ! Etant donné le peu d'inspiration, le proverbe que venait d'inventer Stella était particulièrement peu poétique, par contre il collait bien à sa situation. Tout à l'heure, elle avait - enfin - trouvé un endroit vide dans cette école, et non, il avait fallu qu'un type de Serdaigle se pointe. Alors elle s'était trouvée une salle vide, mais vraiment vide, aucun cours là dedans, et rien pour faire cours, pas d'objet interessant... C'était juste une pièce vide qui ne servait qu'aux âmes en peine cherchant un peu de solitude.

Stella détacha sa longue crinière rousse, posa son sac en bandouillère par terre dans un coin, et se plaça au milieu de la pièce. Vérifiant que la porte était bien fermée - Mais oui, elle l'est, espèce de parano ! - elle se dit qu'elle n'aimerait vraiment pas que quelqu'un capte qu'elle avait un besoin pressant de se défouler. Elle relacha ses bras et plia et déplia ses doigts, avant de commencer à hurler :


"JE HAIS TOUS LES SERDAIGLES PRETENTIEUX ET JE HAIS TOUT LE MONDE ! C'EST QUE DES PLOUCS ICI !!!!!"

Aaaah ça allait mieux. Elle retrouva le sourire et se mit à effectuer quelques pas de danse, prise d'une joie soudaine. Là, elle se dit que tout le monde pourrait venir, elle le supporterait. Même le gars de tout à l'heure. Elle avait bien piqué sa crise, d'accord. Maintenant elle était disposée à être aussi gentille et amicale que possible. Elle rattacha ses cheveux en une longue queue de cheval et vit qu'un petit animal était venu s'incruster. Après observation, elle se rendit compte que ce n'était pas n'importe quel petit animal, mais le crapaud - ou la crapette - de Lulu. Il sauta sur sa tête dans un bond prodigieux - qui aurait pu rester dans l'histoire des crapauds de ces lieux - et vint se poser sur le sommet de son crâne. La Gryffondor s'agitta dans tous les sens pour le faire partir de là, et se dit qu'elle n'avait pas du avoir l'air bien fine... Heureusement, personne n'était là pour voir ses explois...

Personne ? Pourtant la porte était ouverte...
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Nymphaea Faithleen
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MessageSujet: Re: Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/   Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/ Icon_minitimeDim 7 Oct - 13:31

L'espèce d'hypocrisie obséquieuse que tous semblaient lui afficher paraissait plus flagrante que de coutume. "Hestia est gentille". C'était la seule conclusion à laquelle semblaient aboutir ceux qui parlaient d'elle, comme un alibi, comme une phrase toute faite et déjà préparée pour aller dans Son sens, montrer que Son choix était judicieux, compréhensible. Il n'y avait pourtant rien à comprendre. D'ailleurs, Nymphaea n'avait jamais demandé à ce que l’on essaie de disséquer la moindre de Ses décisions pour y trouver un moindre morceau illusoire de rationalité.

Il s’était donc extrait de la compagnie rébarbative de ceux qui l’entouraient, ou qu’il était forcé de fréquenter. Losumia et Hesta étaient ensemble ; cela n’avait rien qui puisse l’étonner. Hestia était, à la base, une amie de sa très chère sœur ; il ne pouvait décemment pas mépriser Hestia pour cette raison, mais, des fois, les raisons qui avaient dû les pousser à se rapprocher lui échappaient. En laissant à Hestia et sa très chère sœur les moments d’intimité qui leur étaient dus, Nymphaea jouait une bonne carte. Il passait pour un grand-frère compréhensif. Losumia ne lui en voulait pas, et il la tenait à l’écart sans qu’elle ait même besoin de le détester. Lui pouvait conserver des heures de solitude essentielles pour mettre ses idées au clair et tout supporter jusqu’aux prochaines vacances, où la solitude cesserait d’être relative pour devenir réelle. En attendant, il fallait calmer les eaux.

La nouvelle année n’avait en rien changé ses habitudes. Dans le parc, encore en cette saison, il y aurait toujours des gens pour vous reconnaître. En bibliothèque, toujours des personnes promptes à vous déranger. La Salle Commune, n’en parlons pas ; et les Dortoirs en étaient trop proches. Les couloirs des étages supérieures, où les salles se succédaient dans un interminable décor, était un portrait « trop triste » pour le moral de la majorité des élèves. C’était là où, depuis sa deuxième année, Nymphaea avait appris à s’isoler pour quelques d’heures. Les longues visites lui avaient appris à reconnaître les endroits insignifiants pour l’opinion commune. Les salles où personne ne voyait l’intérêt d’entrer parce qu’elles n’avaient rien de « drôle ».

Là, devant, la grande porte de bois sombre, rayée sur le coin supérieur gauche, entourée des mêmes pierres grises, rustiques et communes, qui ornaient l’essentiel du château. Nymphaea posa sa main sur la poignée et comprit aussitôt, en sentant qu’elle ne s’abaissait pas comme habituellement, qu’elle était fermée.
Des fois, la question de savoir à quoi pouvaient bien servir les velléités d'usages moldus se posait sérieusement. La porte était fermée de manière moldue, dans une école entièrement composée d'élèves sorciers. Et l'Alohomora s'apprenait en première année. Soit le but était de titiller une conscience morale inexistante chez les élèves, soit c’était la marque d’une stupidité sidérante ; dans les deux cas, d’une naïveté sans borne sur les réactions des élèves. Pas d’aujourd’hui. Vouloir ouvrir la porte fermée avait toujours été un trait d’humanité caractéristique, et sans doute le plus connu. Pas d’esprit de contradiction, donc, si Nymphaea sortit sa baguette d’un geste souple pour en tapoter l’extrémité sur la porte qui laissa entendre un léger déclic toutefois couvert par les vociférations qui surgirent de derrière la porte.
Impassible, la main sur la poignée, il laissa passer la pseudo-tempête qui, lui sembla-t-il, relevait plus d’une mise en spectacle ridicule que d’un réel besoin de s’épancher. Une fille. Pas étonnant. Une fille qui n’aimait pas les Serdaigles.

Oh, non pas que les paroles en elles-mêmes soient blessantes. Elles étaient juste aussi fatigantes que le moindre mot sortant de la bouche d'un cloporte. Aussi erronées, basées sur une incompréhension due à l'infériorité même, qui emplissaient certains d'un bon sentiment de pitié ou d'indulgence. Nymphaea ne se sentait particulièrement pas d'humeur à se montrer bon ou indulgent, mais la perspective de devoir rebrousser chemin parce que quelqu’un d’aussi insignifiant lui avait volé Sa salle lui paraissait être une énormité trop grosse pour aller dans ce sens.

À coups de gestes lents et silencieux, Nymphaea tourna la poignée et poussa la porte – qui aurait pu grincer si les visites habituelles du Serdaigle n’avaient pas aplani le sol jusqu’à ce que son contact avec la jointure se fasse silencieusement – d’un mouvement fluide, sans une once d’hésitation, entendant des bruits de pas lourds à quelques mètres, dans
Sa salle. Le temps d’accommoder sa vue à l’absence légère de lumière comparativement aux couloirs, la vision qu’il eut lu fit regretter de ne jamais avoir lancé de sortilèges pour protéger l’entrée. Gesticulations. Choses gluante et peu ragoûtante sur la tête.

Nymphaea ferma les yeux, s’arrêtant là, sans s’attarder sur le physique de sa vis-à-vis. Dieux… une mise en spectacle se devait d’être drôle, raffinée, ou, au moins, intéressante. Pas grossière, vulgaire, burlesque. Il y avait un manque évident d’élégance chez cette gamine-là, à l’image de la presque totalité de cette école (Hestia comprise).

Peut-être était-il entré juste pour avoir conformation qu’il ne rebrousserait pas chemin. Nymphaea n’aimait pas devoir revenir sur ses pas. Il ne restait plus qu’à rendre cette pièce –
Sa pièce – fréquentable – en y faisant sortir le parasite indésirable qui s’était niché là pour on ne sait quelle raison.

"Alors tu n'as qu'à partir. Ca fera de la place."


Dernière édition par le Dim 7 Oct - 19:06, édité 1 fois
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Stella Sedgwick
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MessageSujet: Re: Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/   Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/ Icon_minitimeDim 7 Oct - 14:05

En ayant vu la porte ouverte, le coeur de Stella avait fait un bond dans sa poitrine. Elle s'était donc mis à parcourir la pièce du regard, avant de repérer deux secondes plus tard - la salle n'était pas des plus grandes - un élève... de Serdaigle en plus, qui la regardait. - Allons bon, Stella, faut pas avoir de préjugés, c'est pas parce que tu t'es pris la tête à cause d'un élèves qu'ils sont tous comme ça. - Oui mais on dit d'eux qu'ils sont les plus intelligents, y a de quoi les rendre prétentieux ! - Elle croisa les bras, et attendit qu'il lui fasse tous les reproches qu'il devait avoir en tête après ce qu'il venait d'entendre. Après tout, elle avait insulté sa maison et son école.

"Alors tu n'as qu'à partir. Ca fera de la place."

Non... mais non ! Mais il avait rien compris celui là ! Normal, persuadé d'être le plus intelligent il devait mépriser ceux avec qui il ne pouvait pas avoir de discussion philosophique. D'accord, la rouquine ne réfléchissait pas plus que ça, et elle parlait souvent pour ne rien dire. Mais ça voulait dire quoi, ça, faire de la place ? Bon c'était vrai qu'elle avait dit que toute l'école était remplie de 'ploucs', mais là non plus elle ne le pensait pas ! Elle aimait cette école. Elle adorait les gros fous rires avec Ludmi entre filles-à-côté-de-la-plaque, elle aimait bien traîner avec son meilleur ami lui confier ses petits secrets, et aussi avec Ariella qui était super sympa et tous les autres. Elle ne pouvait pas se visualiser sa vie sans Poudlard, c'était pas horrible, c'était impossible point.

Allez, être agréable, fallait être agréable. Ne pas envoyer bouler ce garçon qui n'avait rien demandé. Enfin si, quand même il voulait la virer d'ici, 'faire de la place' comme il disait. Et puis mince ! Pour qui se prenait-il ? C'était comme l'autre qui se croyait supérieur... N'y avait-il donc personne de respectable ici ? - Bah si, pauvre cruche, tu traînes avec des gens sympas, tu viens d'y penser - N'empêche que les gens sympas, ils se font rares en ce moment ! - Rappelle toi, t'es sensée être de bonne humeur - Oui, c'était vrai, elle était toute joyeuse et ce n'était pas un Serdaigle à deux noises qui allait lui gâcher la vie. Non... être agréable... Fallait pas oublier d'être agréable.


"Désolée si ça t'a vexé. Ca te visait pas particulièrement. Enfin pas jusqu'à ce que tu me dises de m'en aller. Puis j'en ai marre ! Marre de faire la gentille avec toi alors que t'es aussi prétentieux que les autres !!! C'est quoi votre problème à vous ? T'es le deuxième Serdaigle de la journée et vous allez finir par me faire croire que c'est la maison entière qui est remplie de gens qui se croient supérieurs ! Et puis... et puis... pourquoi tout le monde veut me voir partir, hein ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Jsuis pas pas sympa, y a pire que moi quand même... Non ?"

Elle commença à pleurer. C'était tout elle, ça : elle avait commencé à être toute contente, puis était passée à l'énervement, et juste après la crise de larmes. - Reprends-toi bon sang ! Tu peux pas être aussi tâche que ça ! - Elle s'essuya les yeux et les joues, et eut l'audace de regarder le garçon dans les yeux. Qu'est-ce qu'il allait lui dire maintenant ?

* Qu'est-ce que tu veux qu'il te dise ? Pauvre cruche, tu viens de démontrer que tu pouvais vraiment te montrer boulette et quiche par moments .... *
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Nymphaea Faithleen
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MessageSujet: Re: Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/   Petite crise en ces lieux, en ce soir /Nymphaea/ Icon_minitimeDim 14 Oct - 18:46

Quand Nymphaea s'était décidé à parler, ça n'était pas dans l'intention de recevoir une réponse, même s'il n'était pas naïf au point de croire que la chose s'exécutât (les élèves les plus jeunes avaient toujours tendance à en faire trop, à se croire égaux aux autres, à contester les décisions de leurs aînés sans chercher à en comprendre le bien-fondé). Nymphaea rouvrit les yeux pour avoir la confirmation du commun de sa vis-à-vis. De prime déconcertée, il lui fallut probablement un certain temps pour comprendre qu'elle avait l'air ridicule, stupide, et l'analyse de ses paroles dut également lui prendre de longues minutes.

La gamine partit alors dans ce qui se voulait être une tirade (mais une tirade classique était construite, structurée, éveillait l'attention, captivait par sa progression, ses figures de style ; était un rassemblement parfait d'émotions qui sonnaient juste, qui s'exprimaient juste, dont les silences étaient plus que révélateurs, évocateurs. Les mots, dans une tirade, contenaient du sens), une tirade longue et ennuyeuse. Excuses ? Se sentait-elle obligée de s'excuser parce que le Serdaigle l'avait surprise en train d'injurier sa maison ? Les médisances d'une gamine étaient incapables d'éclabousser le fier blason des Serdaigles. L'image restait intacte. Comptait-elle s'excuser auprès de tout les « ploucs » que contenait l'école ? Cela nécessiterait un temps non-négligeable. Peut-être que, ce temps, elle l'avait pour le perdre dans des futilités dignes d'une non-Serdaigle. Peut-être même que ce genre de préoccupations l'intéressaient. Et Nymphaea n'était pas, d'une, connu pour avoir ce genre de centres d'intérêt, et, de deux, pour s'intéresser à ceux qui les possédaient. Il n'avait jamais demandé d'excuses. Il avait juste suggéré, de la façon la moins autoritaire qu'il pouvait adopter face à un individu de ce genre, à la gamine de s'en aller pour lui laisser l'espace qui était devenu sien.

Oh, et voilà qu'elle
osait monter le ton, comme si elle se trouvait face à une injustice, comme s'ils étaient égaux. Nymphaea, avant d'être blasé, ferma les yeux et se dirigea à pas lents et rompus vert une épais bureau poussé dans le coin nord-est de la pièce par rapport à l'ouverture. Il se fondait trop dans le décor pour être remarqué par une première visite ; et puis, quel intérêt face à un bureau bancal auquel manquait un pied ? Peut-être, en d'autres circonstances, aurait-il dû être plus doux, moins direct, plus prudent ; mais le vol de son seul havre de paix pour les longs mois à venir ne pouvait se passer de représailles. S'asseyant sur le sol, le dos contre le bois sombre, abîmé et rayé, Nymphaea garda tout de même une de ses oreilles traîner alors que la fillette continuait son babillage incessant - la politesse voulait que l'on écoute les autres, aussi inférieurs soient-ils.

Elle racontait sa journée. Dieux... quel besoin inutile de continuer ce qu'il lui reprochait justement ? Fichu esprit de provocation... les énormités se suivaient, les unes après les autres, et il n'y avait même pas de quoi en rire. Mais la dernière les dépassait bien toutes.

Nuance, cruciale nuance. Les Serdaigles ne se croyaient pas supérieurs, ils
ETAIENT Supérieurs par leur essence-même. Les illusions d'une gamine n'avaient pas à interférer dans ce Fait établi.

Cette fois vraiment lassé, Nymphaea plongea sa main en dessous du bureau pour en tirer un livres à couverture brune, légèrement poussiéreux mais soigneusement conservé, sans aucun coin corné ou aucune rayure. Ses yeux suivirent le mouvement de ses doigts quand ils ouvrirent
La Volonté de Puissance d'un geste rapide et habitué, faisant doucement virevolter les pages avant qu'elles ne s'arrêtent d'elles-mêmes au début du chapitre trois du Livre Deuxième. Message subliminal du moment : je suis ici dans mon univers, j'ai mes repères, j'ai des choses qui m'appartiennent, ma présence ici, toute légitime, n'a pas à se retrouver remise en cause.
Ces brèves retrouvailles avec la réalité sensible lui apportèrent de nouveau le babillage de la gamine qu’il avait lâché malgré lui. Les paroles s’étaient transformées en crise existentialiste. Dieux ; avait-Il demandé à subir ce genre d'épreuve ? Y'avait-il raison de le punir de la sorte ? La gamine n'était jamais entrée dans son univers ; pourquoi maintenant, pourquoi, après tant d'année, lui infliger un tel sort ? Il n'avait pourtant pas fait plus de mal qu'un autre année. Injustice notoire. Habituellement, les gamins avaient la bonne idée de fréquenter d’autres espaces. Pourquoi ce genre de personne ? Non, elle n’était pas à Serdaigle. Non, elle n’avait aucune chance d’y aller un jour. Les Serdaigles ne se lamentaient pas sur leur sort. Les Serdaigles ne demandaient jamais à une personne inconnue qu’ils venaient d’essayer d’insulter ou à laquelle ils avaient tenter de reprocher un détail mineur (d’ailleurs, les Serdaigles n’essayaient ni ne tentaient jamais rien ; ils
réussissaient). Pourquoi poser une question en attendant une réponse si elle se moquait par avance de la réponse ? Pourquoi tendre le bâton pour se faire battre ? Nymphaea ne sentaient pas d’humeur à embaumer les choses mais plutôt à exposer la réalité telle qu’elle était, aussi âpre et difficile à accepter même pour l’individu stupide qu’il avait en face de lui.

Nymphaea releva la tête de son livre pour constater que, si la gamine s’était tue, c’était uniquement pour pleurer. Aussi dépourvue d’amour-propre soit-elle, elle releva la tête avec de qui se voulait être une lueur de défi qui ne plut pas à Nymphaea. Tout ce qu’elle faisait semblait accentuer son ridicule. Elle était vraiment ennuyeuse. Fermant doucement les yeux, indiquant par là-même qu’il ne fuyait pas une confrontation, mais juste qu’elle était trop insignifiante pour qu’il y en ai une, le Serdaigle commençait à comprendre en quoi sa vie pouvait être « difficile » pour le restant de fierté qu’elle devait forcément posséder (elle avait l’air humanoïde, après tout) si elle se comportait toujours ainsi. Pourquoi tout le monde voulait la voir partir, hein… si elle s’étaient sentie vissée à la seule injonction de quitter la pièce qu’il lui avait lancée, c’est qu’elle devait bien concevoir une des données du problème.


"Parce que les gens qui te sembleraient « pires » ont au moins la décence de se la fermer. Et qu’ils ne volent pas les pièces des autres. Ils s’écrasent."
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