Sieste dans le parc

Liv avait commencé les cours seulement quelques jours plus tôt mais en avait déjà par dessus la tête des classes. En effet elle entrait en quatrième année et les devoirs commencaient déjà à tomber, beaucoup plus tôt que les années passés. En plus, les élèves n'avaient presque pas de temps libre donc très peu pour faire ses devoirs ou étudier. Liv avait pourtant decider d'aller prendre un peut l'air frais avant d'entamer son devoir de potion, qu'elle n'avait pas du tout envie de faire. Elle s'éloigna le plus loin possible du château.

*Comme ça je ne serais pas dérangée par les élèves de première année qui s'arrêtent pour demmander leurs chemins lorsqu'il sont perdus. Pff j'étais pas comme ça moi en première année. C'est dingue !*

Elle se rappellait très bien de sa première année. A cette époque, elle ne savait pas qu'elle n'aimait pas les cours. Elle se laissa tomber à l'ombre d'un grand cerisier. Elle était là depuis un bonne dizaine de minutes et pensait a sa mère, lorsqu'elle entendit derrière elle l'herbe sèche craquer sous des pas léger, elle ne bougea pas, faisant semblant de dormir pour ne pas être dérangé, depuis la rentrée dans classes elle ressentait de plus en plus souvent le besoin d'être seule, ce qui n'était pas du tout dans ses habitudes. Elle commencait même a se demmander si elle n'était pas un peu malade. La maladie de la solitude ça existe ? Les pas s'étaient éloignés, Liv reouvrit les yeux et contempla l'immensité du lac qui s'étendait un peu plus loin devant elle. Elle se rendit compte à quel point elle adorait cet endroit. En fait, elle adorait tout de Poudlard et si les cours avaient été un peu moins abondants, elle serait vraiment enthousiasmée de recommencer une nouvelle année mais... Les choses n'étaient pas ainsi. Le monde n'était pas parfait. Et Liv en était désolée.
Le vent soufflait fort mais n'empêcha pas Liv d'entendre à nouveau des pas se diriger vers l'endroit où elle se trouvait. Avant qu'elle eut le temps de faire semblant de dormir, la personne était derière elle. A cet instant, Liv n'avait plus qu'à ésperer qu'il ou elle ne la dérange pas trop longtemps.

(Désolé, c'est pas très long. )

- Heu, excusez-moi... fit une petite d'une voix couinante. Serena posa ses yeux mauves aussitôt sur son blason, et la petite tressaillit. Oh, une Serdaigle... Elle avait les cheveux bruns cours et des yeux verts, et elle était tellement petite que la Serpentine lui aurait marché dessus sans s'en rendre compte.
- Oui ? répondit Serena, plongeant furtivement sa main dans sa poche. Si c'était une question sur ses yeux violets, la Serdaigle finirait ses jours en asticot. Quoique, ça ne la changerait pas beaucoup mais bon...
- Je... je... me suis... perduhue... pleurnicha la petite en pleurant. Samette poussa un soupir irrité, attendant impatiemment que la Serdaigleuse se calme. Allez pas croire qu'elle allait la consoler hein ! Lorsque le flot se fut à peu près taris et en voyant bien que la Serpentarde n'avait aucunes intentions d'être sympathique, la petite première année reprit :

- Je cherche le local du cours de Sortilèges...
Serena resta muette, ses sous-fifres se redressèrent, subitement très attentifs. La Serdaiglette du deviner que la Serpentarde se retenait très fort pour ne pas exploser, car elle couina :
C'est pas grave, je trouverais bien, merci quand même...
- Non attends !
L'aiglette bleue se retourna, les yeux allumés d'un grand espoir. Serena avait parlé d'un ton plutôt calme, peut-être allait-elle l'aider ? Mouarfffff, avec Saminette fallait pas trop compter là-dessus... mais qui sait ?
- C'est cette classe-ci... fit Serena d'un ton un peu plus cinglant en pointant la porte tout près de la Serdaigle...
- Les plans c'est pas pour les Scroutts à Pétard, tu ferais mieux de t'en servir...
La Serdaigle baissa les yeux, les lèvres tremblantes et en murmurant un petit "Merci... !" elle frappa à la porte, l'ouvrit et la referma. La Serpentine soupira, foutue rentrée ! fallait toujours qu'un mioche de première lui demande le chemin sans même voir qu'il y avait un plan sur le mur juste à trois pas de lui.
- Je m'attendais vraiment à ce que tu la change en bouillie, pourquoi ne l'as-tu pas fait ? s'étonna une fille de son groupe. Serena se tourna vers elle, ses yeux virants dangereusement au bleu sombre, toujours quand elle était en colère.

- Je vais pas transformer tout le monde rien que pour te faire plaisir ! Expulsio ! souffla Serena, irritée. La fille qui avait parlé recula mais ne pu éviter le sort, et elle vola dans tout le couloir pour atterir violemment contre le mur. Les yeux de Samette reprirent une teinte normale (enfin... normale...), et elle se tourna vers le reste de son groupe :
- Qui veut aussi faire un petit tour dans les airs ?
tout le monde secoua la tête avec un bel ensemble, et comme s'ils n'existaient plus, Serena se retourna et recommença sa descente jusqu'au parc, puisque c'était là qu'elle voulait aller... sans ses toutous qui la suivait derrière, ils étaient trop pénibles, même s'ils n'apprécieraient pas qu'elle les envoient ailleurs, ils lui obéiraient... ils savaient très bien que s'ils refusaient, leur durée de vie risquait de raccourcir précipitemment. En passant devant la gargouille qui avait l'air de surveiller le couloir avec son regard, Samette songea :
* Il est vraiment temps que Farfadus enlève ces horreurs... rien que les voir c'est à vomir, heureusement qu'on à changé de dirlo, l'autre commençait sérieusement à devenir gâteux... *
Marchant dans les couloirs, ses sous-fifres derrière elle qu'elle avait complètement oublié, comme si elle leur avait jeté un oblitesco, elle ignora les "excusez-moi miss..." des petits de première, de toutes maisons qu'ils soient. Même les Serpentins, mais ils étaient plus rares, à se demander s'ils allaient pas piquer la place des Serdy en intelligence... mais pas en idiotie, fallait vraiment être cinglé pour rester toujours coincé dans sa Salle Commune le nez dans les bouquins mais bon... s'ils aimaient ça c'était leur problème. Au rez-de-chaussée, elle croisa une bande de Gryffondors qui s'arrêtèrent devant elle. Aussitôt, les sous-fifres de Serena se postèrent derrière elle, une de leurs mains dans leurs poches. Celle ou il y avait la baguette évidemment. Mais pas la Serpentine, qui elle croisa les bras et s'adressa au chef de la bande.
- Dis, Fenris, dégages un peu le passage que tu bouches avec ton troupeau d'éléphants, ça sent pas bon dans le coin aussi, alors retourne dans ta niche !
Le bouffondor éclata d'un rire gras et bête, et Samette attendis patiemment qu'il se calme. Le chef mis son gros doigt boudiné dans son oreille et en ressortit une saleté.
- Et pourquoi donc, McKay ? Tu as des comptes à me rendre il me semble... répondit Fenris, ce qui mis les sourcils de Serena en accent circonflexes.
- Voyez-vous ça...
- Ouuué, la dernière fois qu'on s'est croisé je t'ai laissé gagner par pûre galenterie, mais j'ai réfléchi, je me dis que c'en était un peu trop...
Serena eu un rire ouvertement moqueur et décroisa les bras.

Un gros mammouth comme toi ? Galant ? Oui, ça fait beaucoup de fois que tu l'as été avec moi, tu commences à avoir un peu mal au coeur à force d'être transformé en cochon ? ça ne te changes pas beaucoup mais bon... ce n'est pas ma faute, je ne t'ai jamais obligé à être galant, mais pour être abruti tu n'as besoin de personne... répondit Serena d'un ton trèèès neutre. L'autre ouvrit la bouche, mais la Serpentarde sortit sa baguette de sa poche et la pointa sur lui.
- Je comptes jusqu'à trois Fenris, soit tu dégages le passage avec ta bande de bouffondors, soit je m'entraines un peu encore aux métamorphoses sur toi avant de sortir...
Le gros Gryffon devint vert, puis blanc, puis vert... ses petits yeux bruns fixés sur la baguette de Serena. A la vitesse dont était capable un Bouffondor, c'est à dire d'un escargot arthirique, Fenris sortit sa baguette et la pointa à son tour sur la Serpentine. Quelques gens qui passaient par là s'arrêtèrent, très intéressés, et tendit que l'autre vociférait "Folloreille !", Serena pensa très fort à un sort et un éclair jaune sortit de sa baguette. Fenris, surpris regarda l'éclair jaune foncer sur lui, tendis que Serena faisait simplement un pas de côté pour éviter celui, rouge du gros Bouffond'. Un des sous-fifres de la Serpentine qui ne s'attendait pas à voir un sort arriver sur lui se prit le folloreille en plein dans la figure, et ses oreilles s'agitèrent aussitôt, mais personne ne lui prêta attention. Le sort de Serena avait atteint Fenris, et à sa place se tenait maintenant un canard de baignoire jaune canari. Il poussa un "coin ! coin !" sonore, et en s'approchant de lui, la Serpentine susurra en se penchant légèrement :
- ça te changeras du sort qui transforme en verrat hein Fenris ? Tu devrais arrêter de provoquer les gens plus fort que toi, salut et... coin ! coin ! répondit-elle très poliment. Elle se releva, et se dirigea vers la sortie du château. Les autres de la bande de Fenris s'écartèrent de son passage pour éviter de se faire bêtement transformer en crapaud rose au cas ou si elle voudrait encore s'entrainer un peu aux sorts, mais elle les ignora. Ses sous-fires voulurent la suivre (évidemment tiens ! ) mais elle les arrêta.

- Non, pas la peine, je n'ai pas besoin de vous.... dit-elle en insistant bien fort sur le négatif. Faut avouer qu'ils étaient parfois un peu dur d'oreille. A propos d'oreilles, celui qui s'était pris le sort de Fenris avait fini par être annulé, mais elle s'agitaient encore de temps en temps. Elle sortit, tranquillou, à l'aise, soupirant contre ceux qui se prenaient pour des gros balèzes et qui au lieu de jouer à papa et maman s'acharnaient à vouloir la provoquer. Comprendraient-ils un jour que c'était pas bon pour leur santé ? Mais essayez d'expliquer à un éléphant qu'il ne faut pas avoir peur des souris vous, vous verrez comme c'est agaçant... Sans même se retourner pour voir si "sa" bande, ou plutôt "ceux qui ne trouvaient rien de mieux de de la suivre", ne la suivait pas, car elle savait que non, elle commença à déambuler dans le parc, le regard vide. Des fois, elle regrettait que Jar ne soit pas... non, plus à Poudlard. Il avait redoublé deux fois, très turbulent. Ils avaient quatres copains, toujours à le suivre comme le faisait les sous-fifres de Serena, sauf qu'ils n'avaient pas d'admiration dans leur regard à chaque fois qu'ils voyaient la Serpentine. Naooon, c'était des copains quoi. Elle avait du le supporter pendant toute sa première année à Poudlard, et parfois, il lui arrivait de regretter cette année ou elle ne s'était jamais ennuyée. Dans ses pensées, elle faillit bien se prendre un arbre dans la tronche et s'arrêta, son nez à un millimètre de l'écorce. Il y avait quelqu'un adossé contre. Bon, d'abord regarder qui c'est avant de lui envoyer un kanarpalmus, restons civilisé quant même. Masse rousse de cheveux, tiens c'est poil de carotte... la Pouffsoufle, Liv Froc ou un truc dans le genre. Puisqu'elle est polie, elle va faire comme tout le monde.

- 'Lu... fit la Serpentine du bout des lèvres. Pas besoin que l'autre lui réponde, elle s'en fiche complètement, mais avec un Poufpouff, c'est rare de pouvoir partir plus loin avec un simple salut. Les yeux de Sam étaient violets, pas la moindre petite nuance de bleu, Liv Froc allait peut-être survivre à cette conversation... ? Suite dans le prochain épisode

[ pas grave, mon poste compense ]

Les pas s'arretèrent derrière elle. Liv n'avait pas la moindre envie d'être déranger par qui que ce soit. Elle, qui d'habitude était très ouverte et qui aimait discuter, se faire de nouveaux amis ou même de nouveaux ennemis, n'aurait souhaité qu'une seule chose, avoir la paix juste pour quelques heures. Cela devait être a cause de sa mère. Liv se faisait beaucoup de soucis pour elle qui travaillait de plus en plus ces temps-ci pour lui payer ses études et celles de son frère aîné, Billy. Ils n'avaient pas pu partir en vacances car sa mère avait travaillé tout l'été. Mais partir ou pas lui était égal. Elle avait même proposer à sa mère de prendre un petit boulot saisonier, histoire de rammener un peu d'argent à la maison et d'allèger le travail de Judith mais cette dernière lui avait strictement interdit en lui donnant comme prétexte qu'elle pouvait bien nourrir sa famille sans l'aide de personne. Billy était la seule personne à qui elle aurait aimé parler, il était la seule personne qui aurait pu la rassurer mais malheureusement ils étaient dans des maisons différentes et elle ne le voyait que pendant les repas dans la grande salle. Bien sûr elle aurait pû lui faire parvenir un message à l'aide son chat, Souris, qui courait toujours de l'un à l'autre mais elle ne voulait pas le déranger ou l'inquiéter en lui parlant de ses problèmes. Il était sûrement en train de s'éclater avec ses amis, elle ne voulait pas gacher son après-midi.

Serena : - Lu'

Le bruit fit sortir Liv de ses pensées et revenir à la réalité. Elle se retourna et vit une jeune Serpentarde aux cheveux noirs et au regard vide debout à côté du tronc de l'arbre. Sur le coup Liv eu envie de lui dire "dégage et laisse moi en paix" mais elle se ravisa et choisit une option plus polie.

Liv : - Salut

Elle regarda le lac. C'est à dire, la direction opposée de l'endroit où se trouvait la Serpentarée comme le disait Billy. Peut-être n'était-elle pas antiphatique mais Livy n'avait pas envie d'être dérangée. Et comme la jeune fille n'avait pas l'air d'être bavarde, elle fit comme si Serena n'était pas là.