Nom : Onzelfee
Prénom : Alex
Année/Âge : 17 Ans/7e Année
Maison : Poufsouffle
Motivations HJ : Après ma démission en tant que Administratrice je me devais de m'appliquer d'une nouvelle façon à mon forum (oui, j'avoue que c'est encore Mon forum (et celui de Sam, bien sûr)). Je voulais apporter mon aide d'une nouvelle façon et j'ai pensé que devenir préfet était la meilleure solution envisageable, cela me permettrait de garder un oeil sur les élèves et de rester dans les "hauts rangs" de FP. Je ne suis tout de même pas dingue au point de dire que je suis indispensable, mais ma présence sur le forum devrait aider quelques uns. Je m'engage à aider les nouveaux, les anciens et à demeurer active... Lorsque quelqu'un aura besoin d'aide, je serai là !
Motivations DJ : Alex est très connu à Poudlard, il est aimé également et puis, avec son ami Sam, on a pu voir à quel point il prenait à coeur l'amitié et l'écoute. Donc, si il est promu préfet, il sera certainement très bon et saura agir de manière considérée et intelligente. Peut-être gardera-t-il toujours ce goût de blaguer et bouger, mais il est clair qu'un préfet ennuyeux...c'est ennuyeux ! XD. Avec Alex, vous êtes certains qu'il prendra soin de vous et de vos exigences, qu'il débattra au conseil des étudiants et tenteras par tous les moyens de préserver l'entente dans sa maison, et avec les autres. De plus, comme Alex a souvent des idées géniales et qu'il est très sensible, il sera capable d'être très proche de ses camarades... Il vous comprendra très bien.
Votre Activité : 7.5/10
Exemple de RP : En ai-je vraiment besoin ? Okaay -_-
Personnage : Wayne Stroud (Dark)
Personnage Secondaire : Ienzo Clound (Rain)
Sujet : Dark déteste Rain, Rain déteste Dark...Pourtant...Peut-être que ce sentiment qui apparaître entre-eux est contraire à ce qu'ils ont connus ?
Yaoi, j'avais oublié de le préciser -_-
Il n’y avait plus rien à comprendre de rien. Le passé que Dark avait vécu était justement le passé, le futur semblait si brumeux et insoutenable, alors Dark ne se concentrait plus que sur le présent. Depuis des années, il se contentait de briser petit à petit ses supposés amis, il évidait sa fureur et sa sombre haine de lui-même sur les autres. Pourtant, jamais il ne s’était présenté, avant, un futur comme celui qu’il vivait actuellement. Il comprenait petit à petit que Rain était brisé de l’intérieur, son cœur ne recevait plus une once de sentiment, comme si on lui avait enlevé son âme, le laissant errer comme un fantôme pour l’éternité. Même l’étreinte, cette étreinte qui était semblable à celles que Dark offrait souvent à sa mère quand il était jeune, ne suffit pas à faire comprendre à Rain ce que le sombre Serpentard ressentait. Le pauvre ne comprenait plus rien, il était perdu…Comme une âme solitaire qui traverserait une forêt inconnue bourrée de monstres inconnus et terrifiants.
Rain semblait convaincu qu’il ne vivait plus que pour être le souffre-douleur de Dark, il ne comprenait pas pourquoi Dark, habituellement si froid, distant et effrayant voulait l’étreindre. Celui-ci écouta attentivement les paroles blessées de Rain, frissonnant à chaque mot qu’il prononçait, convaincu qu’il n’y avait plus rien à faire pour lui. Parfois, il hochait la tête négativement, les yeux plissés en une expression de pur découragement. Quelqu’un de sensible se serait déjà mis à pleurer en voyant l’expression du fin fond de l’iris de l’œil normal de Rain. On n’y voyait que du noir…Et Dark s’y connaissait en noir, plus profondément que quiconque sur terre. Il ne ressentait que la souffrance et la peur, que les sentiments qui suffisent à nous ronger complètement de l’intérieur, nous faisant tomber dans un gouffre sans fond. Au stade où Rain était rendu, même les larmes ne suffisaient pas à lui faire du bien, elles ne faisaient qu’ajouter une couche de frustration à ses yeux. Dans sa tête, dans chaque partie de son être, Rain devait sûrement ressentir une impression fascinante de vide…
Et Dark comprenait, dessinait dans sa tête une image et une impression impeccable de ce que Rain pouvait ressentir en cet instant. Douleur, lancinante qui ne s’arrête jamais, progresse et finit par ne plus être qu’un truc banal. Dark avait vécu la même chose, de son père était venu les mêmes choses, dans un espace moins long que Rain, mais dix fois plus important et difficile à vivre. Le calvaire des Sang-Pur, le calvaire des enfants détruits, le calvaire d’une âme en peine… Tout se mélangeait dans la tête de Dark pour devenir un sentiment puissant et inéluctable. Il n’y avait aucun doute que Rain et lui étaient dans le même bateau, et Dark avait vécu si longtemps dans la peine de vouloir s’enlever la vie, d’écraser les gens de sa sombre vie, qu’il était maintenant le capitaine du navire et que son nouvel apprentis ne supportait plus cela.
La souffrance n’était rien comparée à la destruction d’un esprit. Seuls et abandonnés, ils ne pouvaient tous les deux que s’accrocher durement l’un à l’autre dans l’espoir qu’ils réussiraient un jour à se pardonner leur propre existence. Un jour, peut-être pourraient-t-ils s’aimer eux-mêmes. Et si ce jour venait à arriver, ils pourraient enfin, peut-être, s’apprécier l’un et l’autre et vivre ensemble en parfaite harmonie, mais cela prendrait du temps, beaucoup de temps. Dark ne voyait plus la fin de ce gouffre qui de sa bouche béante les appelait à sauter pour ne plus revenir dans le passé.
« Je ne veux pas ça Dark…Je ne veux pas être plus rien ! »
Ça faisait mal, très mal, car les souvenirs réapparaissait ; cet homme grand et magnifique qui l’enfermait durant des heures dans un placard, dans la sombre nuit des pas qui déchiraient le silence… Dark avait vécu la pire vie qu’il aurait pu avoir, et il se sentait à présent très mal de faire subir la même chose au Serdaigle. Car il n’avait pas mérité une telle vie, Dark avait fini par croire que lui-même l’avait mérité, mais il savait que Rain pouvait avoir un avenir magnifique par son intelligence et sa prestance naturelle. À cause de Dark, il se retrouvait abandonné dans un cercle vicieux où il ne pourrait pas sortir, sauf si on réussissait à briser le cercle. Mais, comment s’y prendre ?
« Tu n’es pas encore ‘plus rien’… Car pour moi, tu es tout… »
Aussi impressionnant et déroutant que cela puisse paraître, ce jeune homme surnommé ‘The Darkness man’ était maintenant accroupis sur le sol, et sur son visage, les yeux rivés sur le sol, tombait des larmes… Oui, pour la première fois depuis une éternité, Dark se mettait à pleurer, car il ne supportait pas les flots de souvenirs, les paroles de Rain, sa propre existence. Il ne supportait pas l’expression qui se dégageait du Serdaigle, mais il supportait amplement sa présence et en cet instant, il aurait tout donné pour que Rain soit à ses côtés.
« Tu es…la seule personne qui me restes… »
Les larmes lui brûlaient la peau, et en jetant ses yeux étranges sur la silhouette de Rain il ne put plus qu’essuyer son visage, balayant chacune d’elle comme on efface quelques lignes écrites… Il devait détruire toute trace de torture de sa vie, pour avancer. Il alla se placer près de Rain…La pluie, quel surnom étrange. Et lui était Les Ténèbres, que faisaient-t-ils là, ensemble. Qu’avaient-t-ils en commun ? Une vie de misère…
Ou de l’affection particulière ?
« Ne serais-ce pas plus facile, si tu m’écoutais moins, et si tu cessais de croire que tu n’es rien. Si tu ne peux pas vivre, seul, si tu ne comprends pas les sentiments. Alors vis pour moi, vis pour que je puisse devenir quelqu’un avec qui tu aimerais être. »
D’une main aux doigts longs, il écarta la mèche de cheveux qui cachait l’œil bizarre de Rain et ne lâchant pas les doux cheveux sombres du jeune homme, il s’approcha avec détermination, repoussant toutes les barrières qu’il avait posé entre-eux, et lorsque leur nez se frôlèrent, que leurs bouches se touchèrent, Dark ne ressentit plus rien d’autre qu’un sentiment qu’il ne connaissait pas, mais qui le faisait frémir, lui intimait une passion étrange, et lui faisait oublier toute la haine qu’il avait pu ressentir pour Rain. Dark n’attendait qu’une chose…
Il ne pourrait probablement jamais comprendre ce sentiment qui le traversait, mais il savait en lui-même ce que ça signifiait. Il en déduit que, peut-être, il avait affaire pour la première fois de sa vie…
À l’amour…?
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Dim 23 Sep - 20:36