Lizzie ¤ Listen to the rain ¤ [ finie !!! ]

Prologue
Nom : Moonrise
Prénoms : Lizzie, Leïlyn
Surnom : Lyn [et encore, c’est rare]
Age : Seize ans
Date de Naissance : 01 novembre 1984
Maison/Année : Farfadus, Sixième année

Et si elle était… ?
Un animal : Une biche sauvage
Un arbre : Un saule
Une plante : un iris d’eau
Une fleur : une rose blanche, pour la beauté et les épines
Une couleur : gris-bleu
Une pierre : l’obsidienne
Un parfum : un léger parfum de patchouli
Une saveur : amère
Un instrument de musique : une flûte traversière
Une arme : un poignard
Une chanson : Field of Innocence – Evanescence ¤ Listen to the rain – Evanescence


Premier Chapitre
Caractère : Mademoiselle est un joli cas psychologique. Une contradiction ambulante. Une sorte d’énigme à résoudre – ou plutôt à comprendre, car on ne résout pas cette sorte d’énigme.

¤ Défauts
Des défauts… Lizzie en a quelques uns.
En premier lieu, citons cette impression de froid qui se dégage d’elle comme un courant d’air glacé. Même lorsqu’elle sourit – et chacun à Poudlard sait que le sourire de Miss Moonrise ferait fondre le cœur d’un loup-garou –, ses interlocuteurs ont encore l’impression d’avoir devant eux un être lointain et inaccessible, comme un ange ou un simple rêve, une créature un peu irréelle qu’on ne peut atteindre. Ce n’est qu’une sensation confuse, une idée impalpable… Mais cela suffit à conserver le cercle des relations à une distance raisonnable, bien malgré la jeune fille.
L’adolescente, comme tout un chacun à cette période de la vie, s’est fabriquée un bouclier, une protection contre sa sensibilité à fleur de peau, et ce bouclier la détruit plus qu’il ne la protège puisque, à cause de lui, elle est incapable d’exprimer ses réelles douleurs. C’est un véritable masque d’indifférence, sensé la préserver des insultes qu’elle subit parfois et des blessures sentimentales. Voilà l’un de paradoxe les plus éclatants de la jeune fille : gentille avec tout le monde, responsable, mûre, vive et souriante, sincère dans ses émotions, et pourtant jamais vraiment concernée par quoi que ce soit.
Déconcertante : voilà un mot qui s’applique parfaitement à cette jolie brune. Elle semble si douce, si naturelle au premier abord… Et puis, à bien y faire attention, on sent cette aura froide autour d’elle, comme une légère armure de glace autour d’elle, qui la protège de vous et de vos mots.
Hautaine aussi, elle l’est tout particulièrement, car lorsqu’elle méprise, elle le fait savoir et pas toujours d’une manière très agréable. Son regard bleuté se change en un caillou presque noir, sa bouche prend un pli lassé, et se voix se teinte d’une dureté métallique qui vous fera vous sentir plus bas que terre.
En outre, elle est très violente et, lorsqu’elle laisse libre court à ses sentiments, elle peut devenir dangereusement destructrice… Qui s’en douterait pourtant, à la voir guider les « petits » de Première Année, un sourire bienveillant sur ses jolies lèvres rosées ?


¤ Qualités
Un ange adorable. Voilà ce que serait cette chère petite sans son côté « destructeur ».
Intéressée par beaucoup de choses, elle aime savoir et comprendre, sans pour autant adorer étudier, ce qui ne fait pas d’elle une Serdaigle : elle considère cette maison-là comme un tas de robots sans intérêt. Elle possède une excellente mémoire, qui enregistre tout ce qui l’intéresse. Très intelligente, elle analyse les faits qui se présentent à elle avec un sang-froid étonnant, ce qui rassure les autres, en quelque sorte.
Généreuse et tolérante, elle sait faire la part entre les idées reçues et les véritables caractéristiques des gens. Elle est en général ouverte, et de très bons conseils, tant en amour qu’en travail. C’est une personne attentive et compréhensive à qui l’on vient souvent se confier, un peu à regret, mais on ne repart jamais aussi honteux que l’on est arrivé : Lizzie sait apaiser les tourments des autres. Bien sûr, elle est moins douée pour apaiser les siens.
Douce et gentille de nature, elle aime rendre service mais n’est jamais abusée par les mensonges ou le miel des faux sourires. Elle sait faire la part des mensonges et des mots sincères, car elle est très intuitive et sait lire sur les visages comme dans un livre ouvert.
Elle est fidèle en amitié, et peut se révéler très courageuse pour défendre ce et ceux qu’elle aime. Obstinée dans son genre, elle tient à ses idées et sait les défendre. Elle joue avec les mots comme avec son corps et son visage : des instruments de comédienne qu’elle emploie à contre-cœur lorsque le besoin s’en fait ressentir.
Encore un paradoxe : Lizzie n’aime pas mentir, c’est un fait, ni maquiller ses sentiments. Pourtant, elle s’est construite un mur d’indifférence incroyablement « épuré », si bien qu’on ne croirait jamais la toucher en l’insultant, alors qu’elle est hypersensible. Personne ne l’a jamais vue pleurer en public, alors que, seule, elle laisse libre cours à ses émotions, sans en réguler aucune, allant jusqu’à revenir à ses démons d’enfance : ses colères particulièrement destructrices.
Pour résumer, voilà les qualités extérieures de l’Ange Lizzie : gentille, douce, responsable, mûre… Un modèle de jeune fille.

Une femme-enfant auto-destructrice.


Aime/Aime Pas :
Lizzie aime beaucoup de choses, et en hait sans doute autant. Entière dans ses sentiments, dans ses coups de coeur, ses haines mais aussi ses coups de colère, elle ne ressent pas les choses à moitié.
Rien ne pourra jamais surpasser sa passion pour la Danse. Elle en fait depuis des années, même si, depuis qu'elle est entrée à Poudlard, elle ne peut plus suivre les mêmes cours. Mais elle continue à s'exercer dans la Salle prévue à cet usage, et, si elle devait s'arrêter de danser, le monde ne tournerait plus pour elle.
Elle aime aussi beaucoup écrire, cela lui permet de désemplir son coeur de tous les sentiments trop forts qui y ont élu domicile. Si elle ne pouvait pas les jeter sur du papier, elle serait submergées par ces émotions, puisqu'elle est très sensible.
Elle aime beaucoup lire aussi, car pour elle, cela signifie s'évader, sortir de son monde pour en rejoindre un autre.
Sinon, elle aime les framboises. Elle adore les cueillir et les manger. Et elle aime aussi la pâte d'amandes.
Ce qu'elle déteste ? Pas mal de choses. Je fais un résumer, sinon ce sera bien trop long !
Elle déteste les haricots, qu'ils soient rouge, verts, blancs ou bleu à rayure oranges. Elle déteste les personnes intolérantes, comme Monsieur Alpha-chose Brumed. Elle le déteste, lui, d'ailleurs.
Elle déteste quand on la dérange lorsqu'elle lit, écrit ou danse, et elle déteste quand il y a trop de soleil.
En résumé, c'était le plus important.

Physique :
Lizzie est une très belle jeune fille. En général, les gens pensent qu’elle descend d’une Vélane, ce qui est totalement faux. Son visage à l’ovale parfait est adouci par une longue crinière brune aux reflets violine ; les mèches, attirant les doigts qui aiment alors se perdre dans leurs épaisses boucles, bouclent jusqu’au milieu de son dos environ.
Cette chevelure brune met en valeur la pâleur de la peau de l’adolescente, et ses yeux d’un bleu qui, à la lumière, paraît presque mauve. Ses longs cils très noirs et ses hauts sourcils très fins accentuent l’impression de délicatesse qui se dégage de ce beau visage. Avec ses pommettes hautes et dégagées, son front ni trop haut ni trop bas, et son petit nez, on dirait une poupée de porcelaine.
Au contraire, son corps est très vivant ; c’est celui d’une danseuse. D’une taille moyenne – un tout petit peu plus d’un mètre soixante, elle est très mince sans pour autant ne pas avoir de forme. Ses hanches rondes surplombent de longues jambes finement ciselées par la pratique régulière de la Danse, et son ventre plat est toujours « absorbé » : Lizzie ne laisse jamais son corps s’avachir, prendre des aises que la danse ne permet pas. Elle est très souple du dos, des jambes, mais aussi des bras.
Les bras, c’est ce qu’elle préfère chez elle : fins et tout particulièrement gracieux. Isabelle le lui disait souvent : « Et tes bras, Lizzie, et tes bras… C’est à ses bras qu’on reconnaît une ballerine. »


Deuxième Chapitre
Famille :
¤ Un certain Monsieur Moonrise… Monsieur Jonas Moonrise. Un bel Anglais plein de charme, volubile et souriant, gentiment moqueur avec tous les malheureux qui croisent sa route. Actuellement, ce charmant gentleman va sur ses cinquante ans, avec sa chevelure poivre et sel et son goût pour les course hippiques. Il a laissé derrière lui les erreurs de jeunesse qui l’ont brouillé avec ses parents et vit maintenant comme ce qu’il est : un gentilhomme respectable et généreux. Très peu amoureux de sa femme pourtant, il prend des maîtresses à l’occasion. En société, il parle de golf, des derniers résultats des matchs de rugby, du photographe qui a séduit sa petite fille – ah, vraiment, un incapable, ce garçon ! Si encore il était doué. Mais non ! Un petit photographe, rien de plus. Et ma pauvre Lizzie qui pose pour lui en toute innocence ! – et de la France. Ah, la France ! Paris, Paris, Montmartre… ! Oui, c’est là où j’ai rencontré ma femme, vous savez.
C’est un véritable « Monsieur » de société, vraiment.
[ chanson : Les Bonbons – Jacques Brel ]
¤ Mademoiselle (en français dans le texte) Isabelle Valset, de son nom de jeune fille… Même si, à présent, elle n’a plus rien de l’adolescente qu’elle était autrefois à Paris, on sent parfois un élan, un sourire, un regard qui peut rappeler celle qu’elle a été, et c’est d’elle dont Lizzie a hérité sa formidable maîtrise d’elle-même et ses colères destructrices. Cette année, elle a eu quarante-quatre ans, et regrette toujours l’époque où elle rêvait aux chansons de Jacques Brel, dans la maison de son père, avant les épousailles. Tout comme son mari, elle s’est brouillée avec ses parents à cause de leur erreur de jeunesse commune – événement que tous deux préfèrent oublier pour se consacrer à l’éducation de leur charmante fille.
Ayant été élève à l’école de Danse de l’Opéra de Paris, elle a transmis à Lizzie la passion de la Danse. Elle a gardé de son ancien statut de « petit rat » la grâce et la légèreté d’une ballerine, ainsi que le goût des représentations à l’Opéra Garnier.
[ chanson : La Valse à Mille Temps – Jacques Brel ]
¤ Depuis que Lizzie a découvert leur « secret », elle s’est beaucoup éloignée d’eux, à cause du dégoût qu’ils lui inspirent. Pourtant, elle essaie de composer avec ce qu’elle sait, et reste vivre avec eux, n’extériorisant que rarement ses sentiments par des crises de colère destructrices que ses parents craignent beaucoup.

Amis/Ennemis :
Lizzie a beaucoup de relations avec qui elle rit beaucoup. Elle sait se faire aimer, grâce à son sourire, ses promptes réparties, son charme qui attire naturellement autrui… Mais lorsqu’elle veut se laisser détester, elle met tout en œuvre pour atteindre cet étonnant objectif et peut devenir passablement odieuse dans ce but.
Un exemple : Brumed. Alpha-quelque chose Brumed. Un petit de quatrième année parfaitement insupportable. Lizzie le méprise royalement, et ce depuis leur rencontre. Ce sentiment est bien entendu réciproque. Quant à la dénommée Nessa, la « grande amie » de cet avorton, Lizzie la supporte encore moins que ce dernier. La maison de Farfadus est remplie d’étranges phénomènes…
Quant à ceux qu’elle apprécie, on peut bien sûr citer Sam McAthir, Bai Mangolia, Alex Onzelfee, et aussi Mithos Farewell, un Troisième Année de Serdaigle à qui elle a parlé une ou deux fois et qui a réussi à gagner son estime.

Baguette Magique : Bois de rose, 21 centimètres, crin de Sombral, idéale pour les sorts de défense et d'illusion.

Animal : Un chaton de sexe féminin nommée Myeou. Fervente admiratrice de l’Egypte Antique, Lizzie a repris la dénomination des chats de cette époque. Parfois – lorsqu’elle doit la gronder ou lui faire comprendre quelque chose de capital – elle l’appelle Mademoiselle Bastet, ou tout simplement Bastet, nom de la Déesse-Chatte de l’ancienne Egypte.
Myeou a le poil souple et doux, d’un noir profond. Elle est joueuse, intelligente, mais, du fait de sa grande timidité, elle s’habitue difficilement aux étrangers et peut se montrer agressive. En outre, elle possède un instinct étonnant et adore sa maîtresse.

Troisième Chapitre
Tout commença en 1976, à la sortie de la représentation d’une reprise du ballet La Bayadère à laquelle Isabelle Valset avait assisté. Malade, elle s’était trouvée mal dans la rue, et un bel Anglais l’avait secourue et portée jusque chez elle : Jonas Moonrise, charmant jeune homme parfaitement bilingue de vingt-six ans. Elle n’en avait que vingt. Le lendemain, il l'avait appelée pour savoir si elle allait mieux, le surlendemain il lui avait fait porter un gigantesque bouquet de fleurs. Lorsque Jonas retourna chez lui, en Angleterre, Isabelle en eut le cœur brisé, même si la promesse d’une correspondance régulière et d’un souvenir impérissable la réconfortait quelque peu. Deux ans plus tard, elle put enfin aller à Londres et retrouver celui qu’elle aimait toujours. C’est ainsi que commença sa « vraie » vie et que se termina sa belle histoire d’amour.
Le temps de se rendre compte quel homme elle avait épousé, il était trop tard : ils étaient mari et femme, et leurs deux familles, profondément catholiques, s’opposaient catégoriquement à un quelconque divorce. Ils apprirent à vivre ensemble. L’ancienne petit rat française finit par s’habituer aux multiples conquêtes, même si, parfois, elle n’en pouvait plus et craquait, cassant des assiettes, et se retrouvant les mains en sang à forcer de cogner dans les murs. Dans ces moments-là, son époux se faisait chaque fois plus distant et sortait le temps qu’elle se calme. C’était très rare, pourtant.
Les années passaient tant bien que mal, au rythme des crises et des maîtresses. Et puis vint cette femme. Une fille âgée d’une vingtaine d’année alors que Jonas en avait déjà trente-quatre. Ce ne devait être que l’aventure d’un soir, mais cette conquête-ci, dénommée Angel, était bien plus fragile que les autres, autant mentalement qu’émotionnellement. Lorsqu’elle comprit qu’elle était enceinte, quelques temps plus tard, ce fut à cet amant qui l’avait si bien rassurée qu’elle vint se confier. Il réagit au-delà de toute espérance : il élèverait leur enfant, aussi dignement que possible. A une condition : la mère véritable devait disparaître de la vie des Moonrise à jamais. Qu’elle ne cherche pas à connaître son bébé. Angel, désespérée, accepta.
Ensuite, toute alla très vite. La grossesse, les aveux à Isabelle, l’accord de celle-ci, et, enfin, l’accouchement. En échange d’une forte somme d’argent, Jonas récupéra sa fille.

Isabelle et son mari élevèrent Lizzie comme une enfant parfaitement légitime. Personne ne savait que la danseuse n’était pas la mère de cette petite fille gracieuse et légère comme un oiseau, personne n’aurait pu s’en douter... et encore moins la fillette. Lizzie Leïlyn (le nom que Angel avait voulu lui donner) fut inscrite à une école de Danse réputée à Londres, et apprit le modern-jazz contemporain tout en suivant des cours de classique un peu plus espacés. A partir de sept ans, elle suivit des cours « normaux » à domicile pour pouvoir se consacrer entièrement à la Danse.


[ ... ]

[ ... ]
La fillette aimait apprendre, curieuse de beaucoup de choses. Elle se passionna pour l’Egypte Antique et sa religion, et avait apprit à lire et écrire tout particulièrement vite. Ecrire se révéla très vite être un exutoire où l’enfant jetait en vrac tous ses sentiments pour éviter de trop subir l’influence d’Isabelle, dont les fureurs pouvaient se révéler dangereuses pour son entourage. Son enfance se déroula donc parfaitement bien, malgré les quelques coups que lui distribua parfois sa mère. Quant à son père, il était gentil, mais distant. Comme s’il regrettait quelque chose, comme si elle lui rappelait de mauvais souvenirs. C’est du moins ce que pensait Lizzie. La brunette apprit à se tenir tranquille pour éviter gifles, mais cela entraîna un renfermement sur elle-même. Elle se créa une sorte de protection pour que les mots durs de sa mère ne l’atteignent plus, tout en continuant à être respectueuse et apparemment aimante envers eux.

Ce fut un matin de 1994 que la lettre arriva. Un parchemin sur lequel étaient tracés à l’encre verte des mots qui, assemblés, ne traçaient à ses yeux qu’un tissu de folies : Albus Dumbledore, directeur de l’école Poudlard, l’invitait à rejoindre son école de sorcellerie et enseignement magique. Ses parents lui expliquèrent alors tout ce qu’elle avait à savoir : ce qu’était Poudlard, qui était ce vieux fou de Dumbledore, et surtout, son état de sorcière. Ce fut ce jour-là qu’elle eut sa première véritable crise. Après s’être réfugiée dans le grenier de sa maison, elle renversa des meubles, d’anciens tableaux, frappa les murs jusqu’à avoir les mains en sang. Cela se termina par des larmes, bien entendu. Elle se jura de ne jamais recommencer.

A Poudlard, tout se passa bien. Dans le train, grâce à son joli minois, elle se retrouva tout de suite entourée et se révéla d’une charmante nature, avec les autres. Rien n’indiquait que, quelques semaines auparavant, Lizzie avait mis à sac toute une pièce chez elle.
Lorsqu’on conduisit les Premières Années dans la Grande Salle, la petite danseuse leva les yeux, émerveillée par ce plafond magique plein d’étoiles. Ce fut à peine si elle entendit son nom lorsqu’il fut appelé. Une de ses nouvelles amies dut la pousser légèrement avec le coude pour qu’elle sorte de sa rêverie. Elle s’avança, le cœur battant un peu plus vite qu’à l’ordinaire, et s’assit sur le fameux tabouret avec un zeste d’appréhension. Papa était allé à Gryffondor, et Maman, à Beaubâton, avait été envoyée chez l’équivalent de Poufsouffle. Pas à Serpentard, pas à Serpentard…
Mais elle entendit soudain le Choixpeau s’écrier d’une voix parfaitement sûre :

« Serdaigle ! »

Lizzie expira profondément et rejoignit d’un pas dansant la table de sa nouvelle Maison, sous les applaudissements nourris des autres élèves.

Les années suivantes se passèrent parfaitement bien. Elle se fit des amis, des ennemis, rien d’anormal pour une fille de son âge. Ce fut pendant les vacances de Noël de sa Quatrième Année que sa vie bascula.

La jeune fille était rentrée chez elle pour les vacances. Ce jour-là, heureuse de retrouver sa maison, elle s’était enfermée dans sa chambre pour dessiner. Elle avait vaguement entendu qu’on la porte qu’on claquait, des exclamations, et cette phrase répétée par une voix de femme inconnue :

« Je veux voir Leïlyn ! »

Lizzie, intriguée, sortit de sa chambre, descendit les escaliers et trouva dans le hall une femme échevelée en larmes, un peu plus jeune qu’Isabelle. Eprouvant beaucoup de peine pour cette femme qui semblait si malheureuse, l’adolescente exigea d’un ton sans réplique qu’on lui explique qui était cette étrange visiteuse, pourquoi elle connaissait son second prénom, et pourquoi elle pleurait.
Les explications prirent beaucoup de temps. Lizzie sortit de ce long entretien en larmes, et monta aussitôt s’enfermer dans sa chambre. On pria Angel de rester dormir à la maison, par pure politesse. Il fut décidé qu’elle coucherait dans la chambre d’amis, et toute la maisonnée s’endormit paisiblement. Ou pas.
Le lendemain, alors que Jonas était parti au travail, la jeune danseuse entendit Isabelle crier. Elle comprit immédiatement et descendit quatre à quatre les marches qui la séparaient du rez-de-chaussée, juste à temps pour voir sa « mère » gifler sa véritable génitrice. D’après l’état d’Angel, elle avait déjà été frappée auparavant, et son front était baigné de sang.
L’adolescente hurla et, incapable de réagir autrement, se rua sur Isabelle et la supplia d’arrêter. Puis, quand cette dernière fut à peu près calmée, elle remonta dans sa chambre et s’y enferma. Lorsqu’elle se décida à en sortir, on lui dit qu’Angel était partie.

Les années passèrent sans autre véritable incident, mises à part les crises destructrices qui devinrent plus fréquentes après ce désagréable épisode.
Dans les vacances qui séparaient sa Cinquième et sa Sixième année, Lizzie reçut une lettre qui ne manqua pas de l’étonner : Albus Dumbledore laissait le poste de directeur à un inconnu nommé Fabulous Farfadus, qui créait une nouvelle Maison du même nom. Par la même occasion, Lizzie était invitée à changer de Maison, d’abandonner Serdaigle pour Farfadus. Ce changement se fit sans tristesse, bien qu’avec surprise.



Épilogue
Comment trouvez-vous le forum ? Mirifique *o*
Comment l'avez-vous découvert ? Grâce à cette chère Maechouw qui m’a envoyé un texto à 22h53 pour m’apprendre que Samychou avait créé un nouveau forum <3
Prévoyez-vous créer d'autres personnages ? Non, à cause de la rentrée. Sinon, j’aurais au moins recréé Cody !
Question Réglementaire : "Hogwarts will always be there for those who needs help."

Excusez-moi pour le... triple-poste ^^' Mais c'est juste pour préciser que j'ai enfin fini. ^^