Farfadus Poudlard
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Farfadus Poudlard


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Gabriel de La Rive [Fini! =D]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Gabriel de La Rive
Farfadu's Student ~ 6ème Année . ~ Farfadus pour toujours :3
Farfadu's Student ~ 6ème Année . ~ Farfadus pour toujours :3
Gabriel de La Rive


Nombre de messages : 19
Age : 32
Année : 6ème
Date d'inscription : 08/09/2007

Fiche RPG Farfadus
Animal de Compagnie: Chat Chat
Message perso: "Tommy, au pied! Tommy, viens ici tout de suite! Tommy... t'es où Tommy?"
Votre Humeur: Trop Intelligent

Gabriel de La Rive [Fini! =D] Empty
MessageSujet: Gabriel de La Rive [Fini! =D]   Gabriel de La Rive [Fini! =D] Icon_minitimeSam 8 Sep - 23:47

Prologue


Nom : De La Rive
Prénoms : Gabriel Ange Alistair
Surnom : Gaby, ou l’un de ses deux autres prénoms
Age : 15 ans, bientôt 16
Date de Naissance : 11 novembre 1984
Maison/Année : Farfadus 6ème année

Premier Chapitre


Caractère :
Gabriel est rêveur, évidemment ; comment pourrait-on seulement imaginer le contraire avec sa douceur apparente et ses regards perdus ? En réalité, il possède un monde intérieur extrêmement complexe, il obéit à ses propres règles et à sa propre morale. Exigeant envers lui-même, il est indulgent avec les autres mais les considèrera avec un peu de condescendance lorsqu’ils lui paraissent illogiques ; il ne sera vraiment sympathique qu’avec des gens qu’il estime, et dont il recherchera l’amitié, des gens forcément intelligents. La passion et la raison sont ses deux uniques maîtresses, et il est aussi romanesque que méticuleux. Curieux, il ne supporte pas de ne pas comprendre ; logique, il ne supporte pas ses propres contradictions. Son imperfection, sa difficulté à répondre à ses propres exigences, le désespèrent et le poussent dans des gouffres de douleur ; il réalise qu’il ne peut rien y faire et il a parfois envie de hurler, de se taper la tête contre les murs, de se s’arracher la peau des joues à force de griffer son visage. En dehors de ces crises, il a l’air tout à fait aristocratique, quoiqu’il ne se monte pas trop la tête sur la prétendue supériorité de sa classe ; il est délicat et aime à se penser comme un être à part, non à cause de ses origines mais à cause de ce qu’il est. Cette quasi-certitude, renforcée par le fait qu’il soit sorcier (quoiqu’il ne fréquente que peu de moldus), l’aide à supporter ses peurs et ses imperfections.
Gabriel ne fait pas de mal aux autres : toute sa douleur et sa violence se retourne contre lui-même. Il lui arrive néanmoins de blesser son entourage, indirectement, de blesser les personnes qui souffrent de le voir souffrir, et qui ne comprennent pas. Les gens ne comprennent pas le désespoir périodique de ce jeune homme qui a tout, sauf des buts. Car ce qu’il appelle sa nostalgie de l’absolue, ce chagrin inexplicable, est peut-être partiellement lié au fait qu’il n’a pas de but dans la vie ; issu d’un milieu déjà privilégié, il n’a pas besoin de s’en sortir, pas envie de plus d’argent, pas de modèle dans le monde d’aujourd’hui. Alors il a tendance à admirer un peu n’importe qui, parce que ça fait du bien. Il accepte tous les combats. Il retrouve espoir, un temps. Même si rien ne sera jamais parfait… il fait semblant d’y croire, parce que ça fait du bien.
Ce garçon a trop lu : il est irrémédiablement romanesque, et ce au détriment de toute réalité. Ses amitiés sont grandioses, ses amours sublimes ou tragiques. Mais sous ses airs grandiloquents, il est assez timide, impressionable et très peu sûr de lui, même s’il se moque du regard des autres. Plutôt solitaire, il aime bien les êtres humains mais préfère que ce soient eux qui engagent la conversation. Même lorsqu’il ne se lie pas d’amitié avec eux, il passe du temps à étudier leurs comportements, avec la méticulosité de Léonard de Vinci disséquant un cadavre... un vrai sociologue en herbe. Voilà qui définit bien sa forme d’intelligence, d’ailleurs : la dissection.

Qualités*
Gabriel est gentil, respectueux, distingué – malgré les cheveux bleus et le hard rock : chassez le naturel, il revient au galop – et assez agréable à vivre jusqu’à la réapparition de ses doutes existentiels – qui ne sont jamais bien loins – et de ses crises – là, ça devient une autre histoire. Il lui arrive d’être généreux, voire même altruiste, car paradoxalement il se soucie assez peu de lui-même ; il est persuadé qu’il y a du bon en chaque personne, et que personne ne vaut mieux que les autres – oh le joli utopiste que voilà ! (enfin, moi, j’dis ça, j’dis rien…).
Gaby est, surtout, très intelligent. Peut-être un peu trop pour son propre bien, d‘ailleurs. Plus qu’une qualité – car vu ce que cela entraîne, il n’est même plus sûr que cela en soit une – c’est le trait principal de son caractère, origine de son exigence, de sa logique, de son coté radical. C’est également son seul critère de sélection dans ses relations avec les autres, et il préfèrera quelqu’un de brillant et qui lui fait du mal à un sympathique un peu niais… un peu masochiste sur les bords ?
Quoique cela en énerve certains, la plupart des gens apprécient sa culture étendue, notamment littéraire, conséquence de sa curiosité et de tous ces moments de solitude. Il cite volontiers des auteurs, fait référence à des films et à des livres que, parfois, personne ne connaît… ce qui n’est pas du plus pratique pour communiquer. Comme lorsqu’il part dans des disgressions sur son monde intérieur – un monde à part entière, avec ses propres personnages, sa philosophie et ses paysages, projection de ses rêves autant que de ses angoisses – au bout d’un moment, les gens n’arrivent plus à suivre. On dit parfois de lui qu’il est snob, mais il n’y a pas plus innocent que lui sur ce plan-là : il voudrait bien s’ouvrir aux autres, leur faire tout partager, que tout le monde le comprenne… une véritable pureté d’intention.

Défauts*
Le principal danger, avec Gabriel, c’est de se noyer dans le flot de ses paroles car, s’il n’est pas bavard au début, il peut facilement le devenir sur un sujet qui l’emporte et là… attention au débordements. Pour une personne qui n’aurait pas l’habitude, il peut également devenir tout à fait soûlant, car tout le monde n’est pas forcément passioné de littérature du XIXème siècle, et Gabriel a du mal à imaginer que quelqu’un puisse ne pas être intéressé par autant de choses que lui – étrangement il comprend comment on peut ne pas aimer le sport, qui l’ennuie à mourir.
Peut-être que Gabriel est un peu égoïste : il ne s’en rend même pas compte… autiste serait le mot le plus juste. Centré sur lui et sur les personnes qu’il aime passionnément, il ne se rend pas compte de la souffrance des autres. Là réside toute la distance entre son esprit, son cœur et ses actes : il est parfaitement conscient de ce que les autres sont humains et susceptibles de ressentir de la douleur, mais il oublie d’en prendre compte. Heureusement, sa bonne éducation et sa politesse l’empêchent de dire des choses trop blessantes… le problème serait plutôt pour les gens qui l’aiment et qu’il n’aime pas : il ne s’en rend absolument pas compte et peut briser des cœurs sans même s’en apercevoir… les rares fois où c’est le cas, il en éprouve de vifs remords, car il n’aime pas que les autres soient tristes à cause de lui.
Il est également assez paresseux, il déteste travailler, se donne à fond dans quelques travaux choisis qui le passionnent – et d’ailleurs ne lui apparaissent pas comme des travaux – et néglige les autres, avec une haine particulière pour les travaux scolaires. Il n’aime pas les cours, il s’y ennuie, écoute tout juste, ne fait rien, rêvasse, et ne se maintient à un niveau assez élevé que grâce à sa grande intelligence. Ce détail, sur lequel certains professeurs s’extasient, en énerve énormément d’autres qui le prennent en grippe. Le garçon s’en moque : ce ne sont que des jaloux.
Gabriel à la fois autodestructeur, masochiste et prêt à tout pour se défendre, à la fois doux et capable d’une violence sans nom, raisonnable et passioné, affamé de vie et appellant la mort, Gabriel plein de contradictions… Tout ce qu’il y a de plus imparfait !

Aime/Aime Pas :
Gabriel aime tout ce qui est un peu singulier, ce qui va d’une Nocturne de Chopin à un bon vieux morceau de punk, et qui va bien sûr beaucoup plus loin que la musique. Il aime la philosophie - quoiqu’il n’ait pas beaucoup de connaissances formelles -, la lecture, l’écriture – il tient un journal depuis l’âge de 7 ans et y décrit plus ses pensées que les choses ô combien superficielles qui lui arrivent –, tous les arts, auxquels il touche de près où de loin. Il écrit ou dessine les personnages qui peuplent ses pensées avec, sinon du talent, du moins une certaine aisance. La batterie lui réussit moins, le violon et la guitare un peu plus, mais il vaut mieux qu'il ne se mêle pas de la danse… Car notre Gaby-chéri déteste le sport, qui l’ennuie, à part quelques sports de combat qu’il ne pratique pas non plus car il n’aime pas se prendre des coups et qu’il n’aime pas non plus en mettre. Le sommet est atteint avec un match de Quidditch : s’il aime bien sentir qu’il vole lorsqu’il est sur un balais, il n’arrive pas à concevoir comment autant de gens peuvent s’intéresser au sort de quelques balles lachées sur un stade au milieu d’une bande de brutes qui veulent se les lancer, les attrapper ou les éviter.
Mais surtout, Gabriel aime ses amis, il s’attache, sinon facilement, du moins vite. Il pourrait faire à peu près n’importe quoi pour eux, attrapper la lune avec un vieux Brossdur, faire des bolas enflammées (ce qui lui fait pourtant très peur), peut-être même faire du Quidditch (mais il faut vraiment qu’il tienne à la personne…). Il aime beaucoup de gens, beaucoup de choses. Trop. Il est dilettante. Mais ce n’est pas grave… la seule chose qui compte, pour lui, c’est d’aimer plus que de détester. La seule chose qui compte, c’est peut-être qu’il se passe quelque chose…

Physique :
S’il possède une certaine aristocratie de caractère, c’est dans ses vêtements que les origines de Gabriel transparaissent le plus : son visage et son corps respirent la délicatesse, ses poignets sont fins, ses doigts longs, il aime beaucoup ces mains graciles, moins habiles qu’il ne le souhaiterait, ces mains aux ongles limés avec soin sur lesquelles il suit parfois le tracé des os avec intérêt. Il est un peu maigre, assez grand, ce qui pour un garçon de son âge en pleine poussée de croissance n’est pas étonnant. Pas spécialement en avance, il vient de dépasser le mètre 70 mais espère faire 1m80 une fois qu’il aura atteint sa taille définitive – Gaby a envie d’être grand. Il n’est pas précoce non plus au niveau de la puberté, ne se rase pas encore et conserve un air juvénile qui lui va assez bien. S’il complexe sur beaucoup de choses, il se plaint rarement sur son physique, que certains qualifient de trop féminin : élevé au milieu des amies de sa mère et de leur douceur, il aime la finesse de son propre visage qui, s’il manque un peu de virilité, possède un charme indéniable – on est noble ou on ne l’est pas. Son teint pâle confère la porcelaine à de la terre cuite, et il prend une charmante couleur homard dès qu’il s’expose un peu trop au soleil. Il rougit assez facilement lorsqu’il est gêné, ce qui n’arrange rien à sa timidité. Ses lèvres, délicates et à peine rosées, se détachent sur ce visage qui semble recouvert de givre ; elles forment souvent une moue rêveuse ou un sourire léger, mais s’étirent rarement au delà. Ses yeux bleus, aux cils fournis, ont un regard perdu. Comme s’il était parti en voyage au fond de lui-même, et qu’il n’était jamais revenu. Une lueur y brille toujours, mais ce n’est peut-être que le reflet d’une lampe…
A l’origine, Gabriel avait les cheveux blonds, d’un blond clair presque blanc. Mais la couleur s’est dégradée en grandissant, et a perdu la rareté qui faisait son charme aux yeux de son propriétaire. Alors, au fil de certaines rencontres, il a tenté l’expérience de se teindre les cheveux en bleu . Le résultat lui a plu : au moins c’était vraiment unique. Désormais, il fait un sort tous les deux mois pour reteindre sa chevelure en bleu au fur et à mesure qu’elle pousse. Sa coiffure n’est ni courte ni longue, des mèches raides viennent sur sa nuque, jusqu’à ses premières vertèbres cervicales ; jamais au delà.
Le style vestimentaire de Gabriel, s’il reste assez classique dans l’aristocratie sorcière française, a de quoi étonner en sortant de ce cadre restreint : il porte des chemises blanches, parfois à jabot, et des vestes à revers, parfois même des queues de pies et souvent bleues, accompagnées de rubans qui lui donnent légèrement l’air de sortir du XVIIIème siècle. Ses pantalons hésitent entre le classisisme droit et le slim des rockeurs des années 80, tandis que ses chaussures sont tout à fait punk, lourdes et bardées de métal. Bref, même pour ses vêtements, Ange n’a pas su se décider… et c’est tant mieux.


Deuxième Chapitre


Famille : Si les deux parents de Gabriel sont sorciers, on ne peut pas dire qu’il soit vraiment un sang pur, car sa grand-mère paternelle était moldue – elle est morte quand il avait 8 ans. Il est enfant unique, son père, Tristan de La Rive, l’aimait beaucoup mais c’était surtout sa mère, Victoire, qui s’est occupé de lui. A la fois proche et lointaine, il garde d’elle une image magnifique ; cette jeune mère claire et lumineuse transformée, au fil du temps, en véritable femme ; il y a quelque chose de blessé dans sa beauté, une sagesse qui a appris à ses dépends. Un sacrifice qu’elle a dû faire, dirait-on, pour acquérir sa maturité. Une mère-fille devenue adulte, précipitamment. Il se rappelle de ses belles robes, des amies toujours à la maison, et des chansons qu’elle lui chantait. Il se souvient qu’elle était très amoureuse, elle a dû lui transmettre ça. Tout cet amour, même si au départ ce n’était pas pour lui. Qui eût cru que cette demoiselle tremblante et passionnée, un peu folle, ferait une si bonne mère ? Il s’est un peu éloigné d’elle, depuis quelques années, mais il l’aime toujours, au fond de lui. Ces derniers temps Tristan a trouvé un poste au Ministère de la Magie, en Angleterre, et il a fait venir sa famille près de lui… obligeant Gabriel à aller à Poudlard.
Amis/Ennemis : Comme il vient d’arriver, Gabriel n’a encore ni amis ni ennemis à Poudlard. En France, il laisse deux meilleurs amis, Mathis et Anne. La séparation a été difficile, et il avait commencé par ne pas vouloir venir à Poudlard, mais sa curiosité et la pression de ses parents l’a emporté et ils ont promis de s’écrire et de se retrouver pour les vacances…
Baguette Magique : Crin de licorne et bois de rose, souple, 28 centimètres.
Animal : Un chat, gris rayé, aux yeux jaunes et au regard perçant, qui s’appelle Tommy. Il suit son maître partout et se perd sans arrêt.
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel de La Rive
Farfadu's Student ~ 6ème Année . ~ Farfadus pour toujours :3
Farfadu's Student ~ 6ème Année . ~ Farfadus pour toujours :3
Gabriel de La Rive


Nombre de messages : 19
Age : 32
Année : 6ème
Date d'inscription : 08/09/2007

Fiche RPG Farfadus
Animal de Compagnie: Chat Chat
Message perso: "Tommy, au pied! Tommy, viens ici tout de suite! Tommy... t'es où Tommy?"
Votre Humeur: Trop Intelligent

Gabriel de La Rive [Fini! =D] Empty
MessageSujet: Re: Gabriel de La Rive [Fini! =D]   Gabriel de La Rive [Fini! =D] Icon_minitimeLun 10 Sep - 23:14

Troisième Chapitre


Histoire :
« Ils s’aimaient beaucoup, tout de même. J’ai réalisé ça sur le tard. Mes parents. Ils étaient fous amoureux, on devrait toujours être amoureux, c’est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier. J’ai gardé une photo d’époque, ma mère en robe jaune dans les bras de mon père et tournoyant, tournoyant pour l’éternité dans ce souvenir figé en noir et blanc. Et puis je suis arrivé et, sans vraiment le savoir, j’ai gâché quelque chose. Ce n’était peut-être pas grave. Peut-être que cela devait bien se produire un jour. Ma mère a été enceinte, et ils ont dû se marier. Là aussi, j’ai une photo. Ma mère rayonne, mon père aussi. Mais ce n’était déjà pas la même chose. Je suis né et je les ai éloigné, et même s’ils m’aimaient beaucoup moi aussi cela n’a plus jamais été la même chose.

Et puis – cela reste dans l’ordre des choses – j’ai grandi. Mon père s’est mis à travailler un peu plus, il était plus ou moins ambassadeur et il voyageait beaucoup. Ma mère s’était mise en tête de s’occuper de moi jusqu’à mes 6 ans et je me souviens de cette éternité dans les grands salons blancs, la moquette crème était comme de la neige et je me roulais dedans, 6 ans de solitude qui n’en était pas une, puisque j’y étais si bien. Six ans de la beauté de Victoire et de ses amies, six ans de robes longues et de petits gâteaux. Six ans de ma mère et des livres aux illustrations colorées qu’elle me lisait. Six ans de l’odeur de ces livres, de ces mots qui rentraient en moi et m’insinuaient lentement leur sens, six ans de la voix de ma mère à laquelle se substitua bientôt ma voix, ma voix mentale, qui a commencé à lire un de ces jours-là, un de ces jours-là qui se ressemblaient tous, et qui ne s’est plus jamais tue.

Et puis brutalement, j’ai eu 6 ans, sans me rendre compte tout de suite que la première partie de ma vie était révolue. Car le cap était décisif : je rentrai à l’école primaire. C’était en réalité un cours très petit, qui ne contenait qu’une dizaine d’élèves, avec une maîtresse que je tenais pour gâteuse car elle me prenait pour un imbécile heureux. La majorité des enfants étaient stupides et sans grâce, à une exception notoire : Anne. En robe à volants bleu-verte, la couleur de ses yeux, de longs cheveux bruns raides, c’était plus qu’une petite fille : une poupée. Une poupée brillante d’intelligence. Elle s’assit à coté de moi et me dit gravement « Bonjour. ». Dès lors, nous ne nous quitâmmes plus, jouant ensemble à toutes les récréations, et les longues après-midi libres dans son parc ou dans ma maison. Vous vous moquerez sans doute, esquisserez un sourire indulgent devant ces souvenirs que le temps a forcément poli, mais il y avait dans nos jeux une véritable profondeur, absente des amusements classiques avec les autres enfants – que j’avais peu fréquenté et que je ne souhaitais pas connaître. Notre imagination débridée nous enmmenait dans des horizons terriblements lointains, qui nous faisaient hurler de peur comme de joie, pays merveilleux auxquels seul notre parfaite entente nous permettait l’accès. Mon enfance, de mes 6 ans jusqu’à mon dixième anniversaire, est une parenthèse extraordinaire répondant au nom si doux d’Anne.

Néanmoins, je ne peux pas passer sur certains évènements qui se déroulèrent à cette époque, quelques ennuis que j’oubliai facilement quelques années plus tard. Sans exagération – ou à peine – l’institutrice était donc une vieille fille niaise et enchignonnée qui, faute de pouvoir acheter mon attention avec des calins et des bonbons (cette classe m’ennuyait à mourir, et je passais mon temps à parler à Anne ou à des personnages issus de mon imagination), avait pris le parti de me détester. Je l’énervais parce que je savais déjà ce qu’elle aurait voulu m’apprendre, et elle me parut si bête que cela finit par devenir réciproque. Aujourd’hui, en y repensant, je me demande si elle était franchement idiote ou si elle avait froissé mon orgueuil enfantin ; je pense que je n’aurai jamais la réponse. La deuxième difficulté que j’affrontais était le reste de la classe ; je ne sais pas si la complicité – des plus platoniques – que je partageais avec Anne, sublime convoitise de tous les garçons, leur était insupportable, ou s’ils n’aimaient pas que quelqu’un ne leur obéisse pas, mais il ne manquaient pas une occasion de se moquer de moi. Je m’en moquais : bulle, parenthèse, j’étais à l’abri de tout. Peut-être que c’est de là que vint ma timidité, mais je ne m’en rendais même pas compte.

Et puis je rentrai au collège. A Beauxbâtons. Ma première école « de grands », avec cent fois plus de gens que je n’en avais jamais fréquenté. Je restais avec Anne, mais m’en éloignais tout de même un peu. Je fis connaissance avec d’autres personnes. Elle aussi. Surtout elle. Première blessure. C’est elle d’ailleurs qui me présenta Mathis, gamin grand pour son âge, brun et discret, moins timide que moi pourtant. Nous nous entendîmes tout de suite et à jamais ; c’est à cette époque que je commençais à me disputer – quoique pas méchamment – avec Anne, et il fut toujours pacificateurs. Nos piques n’ont pourtant, jusqu’à ce jour, jamais cessé, peut-être pour masquer une amitié trop violente pour être exposée en plein jour. Peut-être que c’est cela que l’on appelle grandir : cacher tout ce qui est trop fort, trop beau, trop passionné. Peut-être que je suis un peu Peter Pan sur les bords.

J’étais en manque d’amour, peut-être que je le suis toujours ; je vampirisais l’affection de mes amis, mais dû bientôt trouver des sources complémentaires. En première année, un groupe de 5ème et 6ème années m’adopta comme leur mascotte. Ils me sortirent un peu de mon univers fermé et m’apprirent la Culture. Ils auraient voulu aussi m’apprendre la Vie, mais j’avais mes vanités sur ce sujet : la Vie c’était prendre Anne dans mes bras et regarder le coucher de soleil, discuter pendant des nuits entières avec elle et Mathis. Je fus un insomniaque précoce et, quoi qu’il en soit, je refusais leurs cachets et leurs boissons. Je les découvrais plus tard, immense curiosité. J’aimai bien l’expérience, mais j’étais trop raisonnable pour la recommencer beaucoup. C’est eux qui commencèrent à me teindre les cheveux en bleu. J’aimais beaucoup et, depuis, je n’ai plus jamais été blond. Ma mère a fait une drôle de tête, la première fois. Elle a bien dû s’habituer. A propos de première fois, c’est également avec une demoiselle de ce groupe que je découvrais l’amour. De chastes baisers, bien entendu (hey, oh, j’ai 15 ans, je suis un enfant innocent !). Elle s’appellait Clémentine et elle ressemblait à son prénom, longs cheveux roux et yeux verts cernés de noir. J’aimais bien. Je restais quelques mois avec elle, puis nous nous separâmmes par manque d’intérêt. Plus que la fin de cette histoire, c’est la bêtise et la laideur de cette séparation qui me fit de la peine.

Ania était une amie d’Anne. Elle avait les yeux bleus foncés, de grosses cernes, de longs cheveux bruns, une beauté fatiguée et une vive intelligence ; elle me rappella ma mère. Je tombai amoureux d’elle et restai plusieurs mois dans l’incertitude, car les déclarations n’ont jamais été mon fort. Un jour que je me confiais à Anne, elle décida de jouer les entremetteuses. Les cheveux bleus devaient avoir du succès : elle accepta. J’avais alors 14 ans. Ania s’imposa rapidement dans le petit groupe que je formai avec Anne et Mathis : elle était un peu comme nous. Que signifie « comme nous » ? Je l’ignore encore, mais il y avait cette entente mystérieuse et merveilleuse entre nous, nous deux, nous tous. J’étais fou d’elle, Ania. Pendant des mois, de longs mois, une année. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse sans donner de nouvelles. J’aurais tout fait pour la retrouver, mais je n’eus plus jamais de ses nouvelles. Je versai cette fois des larmes sur la douleur du monde et non sur sa douleur. Il n’y avait pas plus beau que ce chagrin qui me déchirais, et je me regardais mourir avec un peu de complaisance. Cette histoire me tua longuement ; et puis il me fallut guérir.

J’étais à peine guéri de mon chagrin, les sillons creusés par les larmes avaient à peine disparu dans mon visage maigre, lorsqu’on me parla de partir. Je commençais par m’y opposer farouchement, comme je me serais opposé à n’importe quelle personne ou chose qui eût voulu me séparer de mes doubles chéris. Mais la curiosité l’emporta, avec la nécessité et la menace de ne plus voir ma mère pendant les vacances si je restais en France alors qu’elle partait en Angleterre. La menace de ne plus voir mon père, aussi, mais je ne le voyais déjà plus. Et la promesse qu’arrachée à cette terre je guéris tout à fait. Peut-être l’espoir d’oublier. Recommencer à zéro. Alors je serrai Mathis et Anne dans mes bras, et promis cent et quelques fois de leur écrire et de les revoir. Des serments solennels. Et puis je partis. Et puis j’arrivais. Ici, à Poudlard, en 6ème année. Et j’eus la surprise d’apprendre que, contrairement à tout ce que j’avais imaginé à la lecture des documents que l’on m’avait donné, je fus assigné dans une nouvelle maison : Farfadus.

Autres : Gabriel apprend l’anglais depuis l’âge de 11 ans et le parle presque couramment, quoiqu’avec un léger accent. Il lui arrive de chercher ses mots, mais ce sont plus des trous de mémoires qu’un réel manque de vocabulaire. Il pense dans les deux langues, et passe avec aisance de l’une à l’autre.


Épilogue


Comment trouvez-vous le forum ? Noir-que-ça-tue-les-yeux @_@ mais sinon, tout le monde a l’air très sympa =D et j’aime tous les trucs en « chapitres » ^_^
Comment l'avez-vous découvert ? C’est un des admin qui m’a harcelé par msn pour que je m’inscrire =D (mais si, il m’a harcelé… il m’a demandé au moins… une fois, et j’ai cédé ! =D)
Prévoyez-vous créer d'autres personnages ? Pas pour l’instant, mais qui sait ?
Question Règlementaire : "Hogwarts will always be there for those who needs help"

(J'espère qu'il est digne d'être à Farfadus, c'était trop tentant ^_^)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Gabriel de La Rive [Fini! =D] Empty
MessageSujet: Re: Gabriel de La Rive [Fini! =D]   Gabriel de La Rive [Fini! =D] Icon_minitimeMar 11 Sep - 4:00

Ouaaaais, bienvenue Youhuuu !
J'aaaadore, Gabriel, j'adore ta fiche =)
Donc, pour moi tout est okay, y'a presque pas de fautes, c'est super !
Aaalors, direction Farfadus (ouaais, encore un en sixième, -___-) !
Amuse-toiii bien Spinning !
Revenir en haut Aller en bas
Sam McAthir
Hufflepuff's Student **Administrateur en Chef** Mes Farfadusiens, j'vous aimes \O/
Hufflepuff's Student **Administrateur en Chef** Mes Farfadusiens, j'vous aimes \O/
Sam McAthir


Nombre de messages : 566
Maison : Poufsouffle
Année : 7ème année
Date d'inscription : 29/08/2007

Fiche RPG Farfadus
Animal de Compagnie: Chat Chat
Message perso: Alex, c'est pas mes bas qui sont dans ton lit. T.T
Votre Humeur: Kawai

Gabriel de La Rive [Fini! =D] Empty
MessageSujet: Re: Gabriel de La Rive [Fini! =D]   Gabriel de La Rive [Fini! =D] Icon_minitimeMar 11 Sep - 9:12

Amuse-toi bien sur Farfadus Poudlard ! Farfadus
Revenir en haut Aller en bas
https://farfadus.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Gabriel de La Rive [Fini! =D] Empty
MessageSujet: Re: Gabriel de La Rive [Fini! =D]   Gabriel de La Rive [Fini! =D] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Gabriel de La Rive [Fini! =D]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Nora[FINI]
» Amy Stratvorg | FINI
» Edward O'Connel Delfiya (fiche fini)
» Ryusei Mitsuko[fini]
» Ariella E Blackminds [Fini =3]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Farfadus Poudlard :: ORGANISATION, HORS-JEU . ♣ :: Le Registre de la Chance :: FARFADUS-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser