Tu veux du thé? XD[Pv cousin]

Qu’est ce que le temps ? A quoi servent ces stupides minutes qui défilent, sans que personne ne puisse comprendre comment les faire ralentir. Mais le temps ne peut pas être stopper ni ralentit et on ne s’arrêtera pas de vieillir avant d’être hors de ce monde. Les années qui s’écoulent sont sensées nous donner de la joie…Un peu de larmes et beaucoup d’espoir. Le fil de la vie est la source de tout ce qui existe, et c’est peut-être pour cela que certaines personnes en viennent à le haïr.

On peut choisir de vouloir vivre…

On peut choisir de vouloir mourir…

On peut aussi mourir sans le vouloir…

Ou bien être né sans savoir pourquoi…

C’est ainsi qu’est fait le système, celui que nous suivrons tous…Tout au long de nos pathétiques, mais si précieuses, existences. Alphaïce ne pouvait pas voir cette vision des choses en peinture…Pourquoi n’avait-il pas le décidé lui-même ce qu’il ferait ? Pourquoi devait-il rester au milieu de ces gens inférieurs si repoussant à ses yeux ? Pourquoi son cousin pouvait-il voir le bon côté des choses et lui non ? Trop de questions et pas assez de réponses, je le crains. C’était cela qui avait empêché le jeune garçon de terminer le livre qu’il avait commencé cette soirée-là. Un peu songeur, l’adolescent avait décidé qu’il devait se débarrasser de ses pensées stupides à propos de questions qui n’auraient jamais de réponses. Vêtu d’une grande tunique grisâtre qui lui arrivait presque aux chevilles, avec un pantalon blanc, il ressemblait à un fantôme. Son visage avait la même expression calme que d’habitude, mais ses yeux semblaient bien plus vide qu’a l’accoutumé, comme si la marionnette avait reprit le contrôle sur la volonté. Tous les sentiments se mélangeaient dans sa tête, tandis que ses souliers noirs frappaient les dalles du château dans de petits bruits de pas à peine audibles. N’arrivant pas à décider s’il était énervé ou s’il avait juste besoin de se reposer, le garçon errait, son parapluie au-dessus de lui, comme pour se protéger du monde extérieur.

Un jeune poufsouffle eut d’ailleurs la malchance de traverser le couloir à ce moment là et se prit un coup de parapluie sur la tête, tandis qu’Alphaïce continuait son chemin, toujours aussi perdu dans ses pensées. Dire que les sangs-impurs ne devaient pas vivre lui était insuffisant désormais, soit-il devait aller plus loin dans les idées de son paternel, soit-il devait abandonner. La première solution, lui paraissait la plus logique, mais il ignorait si s’était ou non la meilleure. Bah, de toute manière, quel choix avait-il ? Il manquait de temps pour prendre une décision correcte et puis, il n’était pas si sûr de vouloir s’opposer au destin. Après tout, cela ne faisait pas des années qu’il le suivait bien sagement pour tout foutre en l’air maintenant, si ? Non, bien sûr que non…Mais…

S’arrêtant dans sa marche, il s’aperçut que ses pas l’avaient conduit dans un endroit où n’avait peut-être pas le droit d’aller sans permission…Mais bon, après tout, il s’agissait juste d’une grande salle…Un peu étrange... Avançant un peu dans la pièce, sans même prendre la peine de refermer derrière lui, le Farfadusien marcha jusqu’au centre, et songea que s’était vraiment un endroit intéressant. La pluie qui tombait lui fit songer que son parapluie était un objet très utile par les temps qui courraient. Sans le savoir, il était tombé sur la salle sur demande, qui s’était changer selon la manière dont il le désirait. C’est à dire, en une sorte de petit jardin, avec une table et deux chaises au milieu. La pluie tombait assez fortement sur l’endroit, mais pourtant, une théière et deux tasses attendait sagement sur la table. S’asseyant gracieusement sur une des chaises, le jeune sang-pur s’aperçut avec étonnement que la théière était encore brûlante et se servit une tasse de thé chaud, avant de tourner la tête vers la porte ouverte lorsqu’il entendit des bruits de pas. Amusante coïncidence…Et ce fut sur ton mi-poli, mi-amusé qu’il demanda doucement à la personne devant lui :

« Bonsoir cousin…Vous voulez prendre le thé avec moi ? »

Invité

Le monde est divisé en plusieurs catégories de gens. Il y a les riches et les pauvres, qui ne savent qu'être ce qu'ils sont et ce, grâce à l'argent. Puis, il y a les jeunes et les vieux, séparés par le nombre de rides qu'ils comptent sur leurs visages. Finalement, il y a les personnes qui se sentent bien, et ceux qui ne sont pas confortables. C'est une chose qui fait défaut à plusieurs individus et cela est prouvé, même à Poudlard. Alex, contrairement à ceux qui étaient coincés dans leurs corps à ne plus en savoir quoi faire, se sentait incroyablement bien. Il n'avait aucun complexe, s'aimait comme il était et n'était jamais gêné de montrer son corps. Ce soir-là, il s'était présenté dans les douches de la Salle Commune et y avait passé un certains temps, entendant les grincements de la porte qui s'ouvrait et se refermait sur les différents jeunes hommes qui voulaient faire comme Alex. Lorsqu'il eut terminé, les cheveux mouillés et superbement propres, il décida d'aller faire un tour dans les environs, portant seulement un jean quelconque qu'il avait trouvé dans sa valise et son t-shirt jaune qu’il tenait nonchalamment entre ses mains. Se promener torse nu dans les couloirs n'avait rien de contraire au règlement, n'est-ce pas ? Alex eut un sourire lorsqu’un garçon de première année à l'allure un peu trop sérieuse et coincée passa devant lui, effrayé. Alex enfila finalement le chandail et pendant qu'il finissait d'entrer son bras dans l'une des manches, il se rendit compte qu'il était complètement perdu.

Fixant les alentours, Alex usa de son sens de l'observation convenablement développé pour s'y retrouver et conclus qu'il se trouvait au septième étage. C'était un endroit plutôt humide, mais jamais Alex n'aurait pensé qu'il y pleuvrait, car ce qu’il venait d’apercevoir dans cette large pièce ne pouvait être que la réalité. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il ouvrit une porte à sa droite, espérant y trouver un nouveau couloir pour descendre, et y découvrit non seulement une pluie d’envergure importante, mais aussi son fameux cousin Alphaïce, celui-ci était toujours accompagné de son pratique parapluie. Il lui proposa même du thé, comme si tout cela était d'un naturel évident. Légèrement frustré, Alexander avança d'une façon très inconfortable dans la pièce, ses vêtements si secs se mouillant peu à peu. Cela ne faisait qu’un petit bout de temps qu'il avait eu cette discussion si marquante avec le petit Farfadusien aux cheveux bleus. Pourtant, il avait pensé à quelques reprises à son cousin et il ne pouvait s’empêcher d’être heureux de le revoir. Enfin, ce n’était pas une joie très exubérante, mais elle avait le mérite d’être assez importante aux yeux du jeune Poufsouffle. De plus, l’endroit où il avait l’opportunité de le croiser de nouveau était des plus inusités. Il ne pouvait tout simplement pas refuser son invitation.

Alex songea que prendre le thé sous la pluie, la tête encore plus mouillée qu’avant, ne serait peut-être pas une activité très agréable. Alors que cette affirmation lui traversait l’esprit, une rangée distincte de parapluies de toutes les formes et couleurs apparut comme par magie. Enfin, ce devait évidemment être de la magie… Alex jeta un regard en coin destiné à ce cher Alphaïce, juste pour voir sa réaction qui n’avait rien d’extraordinaire, avant d’aller se choisir un parapluie. C’était comme si il était dans un rêve étrange, tout semblait si bizarre. Il finit par choisir un vieux modèle rouge et blanc très ordinaire que les jeunes écolières utilisaient pour se rendre au collège. Apparemment, Alex n'en avait rien à faire de l'apparence de l'instrument, tout ce qui comptait c’était son utilité. Il finit par répondre : « Bonjour. J’accepte de prendre le thé en votre compagnie. Cela fait bien longtemps que je n'en ai pas bu. Mon père préfère le café... »

C'était assez impressionnant de voir à quel point le côté 'fils de riche' d'Alex pouvait ressortir en la présence de son cousin. Il afficha un sourire complice, et ajouta :

« J'imagine que c'est vous qui êtes à l'origine de cette...température. »

Réprimant un nouveau sourire, Alexander songea qu’être avec Alphaïce était quelque chose de très agréable. Ça changeait de la vie qu’il vivait habituellement, avec ses amis si drôles et ses longues soirées passée en leur compagnie à rigoler de tout et de rien. Avec Alphaïce, on riait beaucoup moins, mais la conversation n’en demeurait pas moins très intéressante. C’était quelque chose de différent, quelque chose qu’Alex n’avait confié à personne. Il se disait que c’était un genre de secret qu’il aimerait garder le plus longtemps possible. Le fait de ne pas le raconter à Sam l’avait quelque peu irrité, il avait faillit se trahir à plusieurs reprises, mais il gardait une détermination de fer et n’attendait rien de plus que ce qu’il avait en la présence du Farfadusien.

« Je suis content de vous revoir, Alphaïce… »

C’était sincère, affreusement sincère… Alex se disait, qu’en quelque sorte, il était le premier à dire une telle chose à ce jeune garçon. Cela lui fit un drôle de picotement à l’intérieur.

Passer toutes ces années avec un gentil sourire et aucune autre expression sur le visage s’était finalement révélé utile…Lorsqu’Alex avait dit qu’il acceptait sa demande, le plus jeune faillit afficher une expression de surprise, mais sut se contenter de garder son petit sourire. Honnêtement, il n’aurait jamais put songer que son cousin ferait autre chose que de partir en le laissant en plan, et là, d’un coup, il se retrouvait avec quelqu’un assit en face de lui. En général, Alphaïce prenait son thé en solitaire, parlant des fois tout seul, ne passant ainsi pas inaperçu aux yeux des autres Serpentards. En réalité, le garçon se sentait seul, affreusement seul…Si bien, qu’a chaque fois qu’il voyait son cousin…Il était presque heureux. Presque, parce qu’il savait qu’un jour le jeune homme aux cheveux noirs allait partir comme tout les autres et le laisser seul. Mais à force, cela ne lui faisait plus grand-chose, il suivait ce qu’on lui disait de faire, et avoir des amis n’était vraiment pas du tout dans la liste. Pourtant…D’une certaine manière…Quand il prenait le thé avec Amakao chaque samedi, c’est qu’il y avait une raison, non ? Ou bien quand Farewell lui prêtait un de ses livres favoris pour qu’il le lise, là aussi, il ne pouvait pas dire qu’il n’était pas attaché à eux…D’ailleurs, même avec cet abruti de Flay, qui s’amusait à le suivre partout avec un grand sourire collé au visage, c’est vrai qu’il avait une grande envie de l’assommer avec son parapluie…Mais pourquoi il ne le faisait pas alors ? Même lorsqu’on ne veut pas s’attacher aux autres, parfois on ne peut rien faire pour éviter de tisser certains liens. C’est une chose que même un petit génie aux cheveux bleus ne pourra jamais contrôler…Et en un sens, s’était très frustrant…

La manière que possédait Alex de pouvoir s’adapter à toutes les situations amusait beaucoup son cadet, qui lui ne changeait jamais d’attitude, quelque soit la situation. Son calme olympien lui attirait d’ailleurs parfois des ennuis, mais en général, les gens se contentaient de chuchoter derrière son dos et de ne jamais rien lui dire en face. Lui s’en fichait, après tout, les gens impurs ne méritaient pas de vivre…Et même certains enfants ‘purs’ ne valaient sans doute pas mieux que leurs parents. Alpha ignorait dans quelle catégorie il devait se placer, mais ce serait sans doute dans celle de ceux qui ont le droit de vivre. L’enfant possédait une estime de lui-même assez correcte, cela étant dut à son côté ‘Je me préfère aux autres’. L’égoisme est une chose affreuse n’est-ce pas ? Mais lorsqu’on vous enseigne à l’être, alors souvent, vous verrez que l’on ne peut rien y faire. Lorsqu’il était petit, Alpha avait un jour demandé à son frère pourquoi ils étaient nés dans une cette famille. La réponse de l’aîné fut ‘Parce que l’on l’avons mérité !’. Le plus jeune ne sut jamais s’il fallait prendre cette phrase dans le sens que s’était un honneur ou bien dans celui ou s’était une punition.

Fermant les yeux quelques secondes, histoire d’envoyer ses réflexions voir ailleurs s’il y était, Alphaïce les rouvrit plutôt vite et attrapa la théière brûlante dans ses petites mains glacées et servit son cousin. Il avait posé son parapluie en équilibre sur sa chaise, comme lorsqu’il était chez lui. Reposant l’objet sur la table, le garçon attrapa le lait en en versa un peu dans sa propre tasse, observant avec un petit sourire le lait qui s’étendait dans sa tasse. Si son cousin voulait du lactose ou du sucre, il n’aurait qu’à se servir lui-même…En général, le garçon ne prenait même pas la peine de servir lui-même, détestant au plus au point devoir faire quelque chose de sa propre personne. Quand je disais que s’était un égoïste…

« J’aime bien lorsqu’il ne fait pas trop chaud…Mais, dîtes moi, comment avez-vous fait pour vous retrouvez ici, les élèves ne viennent jamais dans cet endroit en général…Et je suis également content de vous revoir, Alex… »

Alphaïce, en attendant une réponse, porta sa tasse à ses lèvres et but quelques gorgées. C’était vraiment brûlant, mais cela ne l’empêcha pas de continuer à boire quelques instants, avant de reposer lentement la tasse, sans perdre son sourire. Alex était une personne bien plus joyeuse que les gens de sa maison et s’était assez étrange que lui, qui était presque muet, puisse parler aussi facilement en présence du Pouffy. Repliant son parapluie, l’adolescent le posa au pied de sa chaise, visiblement indifférent au fait de finir trempé…En réalité, la pensée qui lui avait traversé l’esprit quelques secondes auparavant fut ‘J’ai besoin de me rafraîchir les idées…’. C’était donc tout naturellement qu’il avait mit cette résolution en place. Chassant une mèche de cheveux bleutée qui lui tombait devant les yeux, le plus jeune poussa alors un soupir, se rappelant qu’il détestait être trempé. Si seulement il pouvait réfléchir avant d’agir parfois…Regardant son cousin, avec une expression affligée, le plus jeune prit la décision de poursuivre la conversation.

« C’est amusant, mais quand je suis avec vous…J’ai l’étrange impression d’être vivant…Tout du moins plus que d’habitude… »

Cette fois-ci par contre, l’adolescent afficha une expression un peu surprise…Ce n’était pas du tout ce qu’il avait eu l’attention de dire…Un petit rictus mi-moqueur, mi-colérique se forma sur ses lèvres tandis que des mèches de cheveux lui collaient au visage. Il les envoya valser avec sa main et plongea ses yeux vides dans celui de son cousin, qui semblait pétiller de vie. S’était si ironique de voir de quelle manière les gens pouvaient évoluer en étant élevés dans des maisons différentes. La vérité était sortie toute seule de la bouche du plus jeune, mais il ne comptait ni approuver ses paroles, ni les changer. Après tout, ce qui avait été dit était dit et on ne pouvait rien changer à cela.

« Vous revoulez du thé ? »

Invité

« Je suis venu ici par un heureux hasard, sans aucune raison particulière, si ce n'est le besoin de prendre un peu de repos. »

Alexander écouta attentivement chaque mot qui sortait de la bouche d'Alphaïce, des mots si intelligents, sensés, brillants, des paroles que l'on avait envie de boire. Alex était fasciné par la facilité qu’Alphaice avait de dire des choses magnifiquement éloquentes. Contrairement au Poufsouffle, le jeune adolescent avait l'air de quelqu'un de droit et puissant, quelqu'un pour qui on a envie de travailler, quelqu'un pour qui on a envie de se surpasser. La haine qui découlait de Brumed, froide, était une sorte de parole de défi, une chose qui voulait dire : 'Allez, dépasse tes limites et montre-moi que tu es digne de faire partie de ma vie'. Pourtant, ce que Alphaïce dit après avoir pris une gorgée de thé brûlant fut l'une des plus grandes surprises que Alex avait eu le loisir d'entendre. Il savait, au fond de lui-même, que cela était impossible, improbable que le Farfadusien puisse dire une chose pareille en compagnie d'un autre être humain, de surcroît son cousin à demi-moldu, Poufsouffle et sympathique. Tout ce que le jeune homme pouvait détester en quelqu'un était présent en Alex, et pourtant...

« C’est amusant, mais quand je suis avec vous…J’ai l’étrange impression d’être vivant…Tout du moins plus que d’habitude… »

Et cela paraissait dans chacun de ses gestes, empreints d'une vivacité, fantomatique, évidemment, mais d’une vitalité certaine. Alexander était content de pouvoir arriver à donner la « vie » à une personne comme Alphaïce. Parce que, avec tout ce qu'il avait certainement dû endurer, prendre un peu de repos et pouvoir sourire était une chose qu'il méritait amplement. Ce n'était plus une question de sang ou de maisons, non, c'était une question qui se posait souvent : 'Serai-je heureux, un jour ?'. Et, quand on trouvait enfin une personne digne d'intérêt, qu'on se rendait compte que l'on était bien avec cette personne, alors on pouvait se donner un nouvel espoir, celui de la joie promise, la joie qu'on a tant espéré. Alexander ne ressentait pas une joie gigantesque à la vue de Alphaïce, ce n'était pas comme avec Sam, qui avait passé sa vie à ses côtés, ce n'était pas comme avec un professeur, non, c'était totalement différent de ce que Alex avait pu vivre avant.

C'était...Étrange.

« Non, merci... Je n'ai pas encore terminé la mienne... »

C'était vraiment une belle journée pour l'adolescent aux cheveux bleus, il se trouvait dans une pièce en compagnie de son cousin, qu'il connaisssait à peine, ses cheveux bleus trempés, alors qu'il détestait ça, et étrangement, il ne s'était jamais sentit aussi heureux. Se re-servant un peu de thé brûlant, le gamin le but tout de suite, lentement, n'ayant rien contre le fait de se brûler un peu la gorge dans l'action. La boisson était connue pour calmer les esprits, et Alphaïce en buvait dès qu'il avait besoin, son esprit fonctionnant un peu trop souvent trop vite à son goût. Le jeune Brumed détestait les autres, il détestait être trop intelligent, il détestait les moldus, et il en avait marre de ne rien pouvoir supporter comme ça. Lui, il ne pouvait pas faire de sport, pas être dans une pièce où il y avait trop de monde, comprendre en quoi une blague était amusante et en quoi faire souffrir les autres était mal...La vie du jeune garçon paraissait peut-être avoir été facile, parce qu'il avait eut tout ce qu'il désirait, mais Alphaïce n'accordait aucune valeur aux biens matériels en réalité. Son père lui avait apprit qu'on pouvait tout avoir par le pouvoir, mais le gamin pensait que cette façon de voir les choses était fausse...On ne pouvait pas acheter l'amitié, l'amour ou la confiance en une personne avec quelques gallions.

"Je crois que Père avait tort..."

Murmura t-il en souriant, chassant une mèche bleutée et trempée qui s'était posée devant ses yeux. Regardant ensuite son cousin, il reposa sa tasse et se leva lentement, avec cette fameuse grâce que l'on lui avait enseigné et qui faisait qu'on comprenait pourquoi Alphaïce avait été chez Serpentard craint et solitaire. Chacun de ses mouvements semblait habité par une puissance étonnante, quelque chose qui vous donnait envie de vous reculer et de partir en courant dans l'autre sens...Le jeune garçon marcha alors sur le sol du jardin, ses pieds évitant les flaques d'eaux avec une faciliité déconcertante. Il avait envie de s'amuser, de faire autre chose que de se planquer derrière un livre, observant ainsi les autres sans rien faire. Alors qu'il passait presque d'Axel, il fit exprès de sauter dans une flaque cette fois, éclaboussant légérement son cher cousin au passage. S'amuser...Voilà quelque chose qui faisait partit de la liste des activitée interdites pour le jeune Brumed, pourtant, il avait vraiment voulut jouer un peu pour une fois. Secouant un peu ses cheveux trempés, Alphaïce adressa un petit sourire moqueur à Alex, sauf que pour une fois, ce n'était pas une moquerie méchante et froide, mais juste un sourire de garçon de son âge. Et le gamin parla sur un ton amusé, bien que le timbre de sa voix reste toujours aussi bas.

"Je suis désolé Alex, je ne voulais vraiment pas vous éclabousser..."