Farfadus Poudlard
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Farfadus Poudlard


 
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 Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]

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Aoife O'Farrell
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Aoife O'Farrell


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MessageSujet: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeDim 7 Oct - 17:54

Dans le dortoir des filles de Farfadus régnait un silence complet, troublé de temps à autre par de bruyants ronflements venant d’un des lits à baldaquin. Sur celui d’à côté dormait une jeune fille dont la chevelure rousse émergeait de sous l’oreiller, le reste de son corps étant caché sous l’épaisse couette. La lumière commençait à filtrer à travers les épais rideaux et Aoife sortit lentement de son sommeil en baillant et maugréant : on était dimanche et il n’y avait donc aucun cours au programme mais depuis quelques jours, les devoirs affluaient et elle en avait une quantité impressionnante à faire pour le lendemain, ce qui expliquait ce réveil plutôt matinal.

Ayant enfin réussi à s’extraire de ses draps, elle descendit silencieusement du lit à baldaquin pour ne pas réveiller ses camarades –précautions inutiles puisque toutes dormaient à côté d’une ronfleuse pour le moins bruyante- et se dirigea vers la salle de bain. Comme à son habitude, elle en sortit avec les cheveux impeccablement coiffés, quelques bijoux mais aucun maquillage et habillée à la va-vite, c’est-à-dire avec un jean usé et une chemise kaki ornée d’un badge représentant un chat noir juché sur une citrouille aux yeux phosphorescents. Ainsi vêtue, elle descendit dans la Grande Salle, un livre à la main, espérant réussir à le finir avant de remonter travailler, sans regarder où elle mettait les pieds.

Après avoir croisé quelques connaissances et avoir bousculé deux ou trois personnes sur son passage, la demoiselle arriva enfin à la table de Farfadus où elle s’assit afin de déjeuner. Ce n’était pas son genre de rester à table pendant une heure mais, plongée dans sa lecture, trois quarts d’heure s’écoulèrent. Finissant son verre de jus de citrouille, elle observa un instant les élèves qui se trouvaient à ses côtés, riant et papotant à qui mieux mieux, et songea soudain qu’elle n’avait pas la moindre envie d’aller s’enfermer dans sa Salle Commune pour faire 50 cm de parchemin sur les Épouvantards, s’entraîner à divers sortilèges, trouver des antidotes contre la Potion de Sommeil et écrire un rouleau de parchemin sur les chasses aux sorcières des années 1450.

Depuis la veille et à sa grande joie, Aoife avait réussit à se faire admettre dans le groupe qui jouerait au Bal d’Halloween. Cela l’arrangeait bien, car comme ça, elle n’aurait pas l’obligation de se trouver un cavalier ridicule pour l’accompagner et de se déguiser en citrouille pour aller danser, chose qu’elle ne savait absolument pas faire. De plus, comment trouver un cavalier qu’elle tolérerait et qui serait moins stupide que les autres ? Non, franchement, elle avait mieux à faire, comme d’aller s’entraîner. Elle n’avait pas énormément de difficultés, mais le bal approchait et elle préférait être sûre d’elle, même si évidemment il y aurait peut-être quelques improvisations. Ainsi, elle remonta en vitesse chercher son violon et sa flûte, des partitions sous le bras et monta dans les étages pour trouver la salle de Musique.

Cette dernière lui était familière, à présent, puisqu’elle entrait dans sa quatrième année à Poudlard et les escaliers n’arrivaient plus à lui jouer de mauvais tours. C’est pourtant, à son grand étonnement, ce qui lui arriva ce matin là. Perplexe, elle se retrouva au deuxième étage sans escalier pour lui faire gagner cinq étages. Maugréant et traitant de tous les noms les stupides choses qui n’en faisaient qu’à leur tête, elle s’avança dans les couloirs, passant devant les toilettes hantés par Mimi Geignarde. Soudain, une porte se dressa devant elle et, prise de curiosité, elle la poussa pour pénétrer dans une pièce qu’elle n’avait jamais vue et, ayant fait quelques pas, elle murmura un
« lumos » afin de connaître la source des grincements et chuchotements qu’elle entendait.

La lumière se fit d’un coup dans la salle, révélant des armures par dizaines. La jeune fille poussa un cri de surprise et de peur : elle tenait véritablement les armures en horreur et resta figée quelques instants, songeant que, vu de l’extérieur, la situation devait être plutôt comique : elle était entourée d’une armée de gardes en métal la dépassant de cinquante centimètres, à priori totalement inoffensifs et elle restait plantée là, sans la moindre réaction, hésitant sur la démarche à suivre. Faire demi-tour en courant ou explorer ?

Avec un léger soupir, les jambes d’Aoife retrouvèrent leur mobilité et elle avança de quelques mètres, faisant tache parmi ces figures grises et rouillées. Après tout, elle ne pouvaient pas être réellement dangereuses. Se reprochant soudain cet accès de poltronnerie indigne d’elle, elle déposa ses instruments et partitions près de la porte laissée ouverte afin de continuer d’explorer. Quelques objets traînaient ça et là, usés et cassés, signe du passage d’anciens propriétaire et elle retrouva son assurance, jetant tout de même de fréquent coups d’œil d’un air circonspect aux armures devant lesquelles elle passait, sans même vérifier si quelqu’un était rentré …
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Ken Evans
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeMar 9 Oct - 19:16

Dans celui des garçons de Farfadus, de dortoir, ce n'était pas un ronflement, mais une bonne dizaine. Bien évidemment, les hommes ronflent plus que les femmes, c'est connu de tous. Mais même en sachant cela, Ken s'étonnait d'entendre ses camarades ronfler comme des véritables moteurs moldus. Il ne se résolvait pas à se lever pour saisir sa baguette et jeter un sortilège de silence. Le lit était douillet, il était encore embêté par un sommeil lourd et l'on était dimanche. Ses deux paupières se refermaient sur des visions de muffins et de peanuts butter, alors que son ventre gargouillait grassement. C'est la seule et unique raison pour laquelle il se contraint à sortir de son lit. Ses deux pieds rencontrèrent en premier le froid de l'air matinal s'échappant de la fenêtre ouverte. Il grimaça et maugréa en posant les pieds à terre, sur le carrelage gelé. Ses pantoufles étaient occupées par Bloups et son pelage blanc. Peut-être était-ce un rat encombrant, mais qu'importe, il n'allait pas le réveiller pour si peu.

Il se dirigea à grands pas vers la salle de bain, impatient de se débarrasser de la transpiration nocturne. Et lorsqu'il en ressortit, ses cheveux encore humides et sa chemise légèrement entrouverte, il était tout ce qu'il y a de plus séduisant. Son jean noir lui allait à la perfection et le brun de sa chemise soulignait le marron de ses yeux. Le dortoir s'éveillait gentiment, le soleil venait chatouiller les paupières encore closes de ses camarades. Respectueux des derniers endormis, il se saisit de son sac et de sa baguette avant de quitter la pièce. La salle commune était vide, archi vide, tout ce qu'il y a de plus vide. Tant mieux, il n'avait pas envie de parler à qui que ça soit avant d'avoir manger.

Alors qu'il marchait en direction de la grande salle, il ne croisa que le fantôme de Gryffondor. Nick quasi sans tête, comme on le nommait communément. Bien heureusement, il se contenta de la saluer, sans vouloir engager la conversation. Quelques minutes après, il pénétrait enfin dans la salle sans plafond. L'endroit avait beau n'être pas bondé, les tables n'en étaient pas vide pour autant. Avec un soupir de soulagement, il s'assit enfin à la table de Farfadus en entama un petit-déjeuner copieux. Croissant, muffins, porridge, pudding, yaourt, pain, nutella, peanut butter, confiture fraise, confiture abricot, etc... Lorsqu'il eut enfin terminé de manger, c'était une heure plus tard, et le ventre plein à craquer. Après tout, on était dimanche et il n'avait rien à faire d'autre que de s'embêter et de regarder autour de lui. Il s'essuya la bouche d'une serviette et lâcha un petit soupir de contentement. De l'extérieur, ça aurait dû être pathétique, mais Ken était bien trop heureux d'avoir fini de manger. Il jeta un coup d'oeil autour de lui. Plusieurs personnes quittaient la table, d'autres arrivaient. Il resta assit un long moment, à observer le va et viens incessant, jusqu'à ce qu'il... cesse. Lorsqu'il constata qu'il était l'un des derniers assit à une table, il se leva et prit sans grande motivation la direction de la sortie.

Mais à présent, que faire ? Il avait envie d'être seul. De se fumer une clope tranquille dans son coin. Il choisit donc d'errer dans le château jusqu'à trouver un endroit de repos. Un havre de paix, comme on dit. Pendant des longues minutes, ses jambes le portèrent d'un bout à l'autre de l'immense bâtiment. Il traversa des couloirs, monta et descendit des étages, s'arrêta par moments pour parler avec des tableaux désireux de conversation, fonça dans plusieurs personnes, jusqu'à arriver, las, devant une porte entrouverte qui l'intrigua. Jusqu'à maintenant, il ne l'avait jamais remarquée. Et à Poudlard, presque aucune porte ne restait ouverte, si ce n'était des portes qui n'auraient vraiment pas dû l'être. Piqué au vif de sa curiosité, il pénétra dans la pièce.

Il comprit tout de suite qu'il avait de la compagnie: la source de lumière venait d'une baguette. Mais il s'intéressa d'abord à son environnement plutôt qu'a la personne à qui appartenait la baguette. Cette salle était remplie d'armures. De hautes armures, qui lui arrivait un peu plus haut que le sommet du crâne. Les murs renvoyaient en écho les chuchotements et les grincements, l'endroit était un peu lugubre. Il y régnait un climat de tranquillité et de peur suintante. À première vue, Ken aimait bien cet endroit. Son analyse terminée, il s'intéressa à la source de la lumière. Ou plutôt, à la teneuse de source de lumière. Qu'il reconnût sans peine. Une jolie rousse, à l'accent irlandais, dans la même maison que lui. Son nom ne lui revenait pas en mémoire, mais son teint laiteux et son maintien fier lui ramenaient à l'esprit quelques brides de conversation qu'il avait saisies sur elle. On disait qu'elle était trop patriotique, mais qu'elle n'en étais pas moins douée et intelligente.

Sans doute lui avait-il déjà parlé, mais il ne se rappelait guère l'avoir fait. Que faire, à présent ? Repartir en arrière le plus silencieusement possible, comme s'il n'était jamais entré, ou la saluer et engager une conversation qui finirait immanquablement en un massacre ? Il opta pour la deuxième solution, préférant rester poli et jugeant que c'était de son devoir d'être un gentleman. Il se racla la gorge et passa une main dans ses cheveux, tout en rehaussant la bandoulière de son sac sur son épaule.

" Bonjour. "

Comme toujours, son ton n'avait rien de chaleureux. Il était plat, sans en être offensant d'une quelconque manière. Bien droit, il pensait désespérément à sa cigarette qu'il lui restait à fumer.
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Aoife O'Farrell
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeMer 10 Oct - 11:31

Finalement, cette fameuse Salle des Armures se révélait intéressante à explorer, il y avait là des pièces de métal de toutes les formes et hauteurs. Au fur et à mesure qu’Aoife s’avançait ou revenait sur ses pas, il lui semblait que tout n’avait pas été placé dans cet ordre là, et les grincements des articulations rouillées lui faisaient froid dans le dos. Certes, toutes ces armures étaient censées ne pas être vivantes, ni même bouger, mais à présent, elle commençait à douter sérieusement et se rappelait des quelques mots qu’elle avait entendu sur cette pièce : certains prétendaient que ces bouts de métal avaient une âme propre et pouvaient se déplacer, tandis que d’autres, poussant la plaisanterie un peu loin, assuraient qu’elles se nourrissaient de chair humaine. Pas très décidée à vérifier la véracité de ces dires pour le moment, bien qu’elle n’y crut pas vraiment, elle continua son chemin à avancer, curieuse de voir jusqu’où la pièce allait, et si elle avait des sorties autres que la porte par laquelle elle était entrée.

Alors que la jeune fille se dirigeait vers une autre partie de la salle, elle entendit un grincement qui ne provenait pas d’une armure. En effet, c’était le bruit caractéristique que faisait une porte que l’on ouvre et elle ne se souvenait pas l’avoir fermée après être entrée. Seulement, voilà, même si elle tenait en main sa baguette qui diffusait un faisceau de lumière, elle n’aurait pas pu vraiment dire d’où provenait le bruit : d’accord, elle possédait une ouïe plutôt fine, mais avec les divers craquements qu’elle percevait à ses côtés, elle ne savait par où se diriger pour aller voir qui était entré. À sa grande surprise, elle n’eut pas besoin de chercher longtemps car l’inconnu avait dû voir la lumière et s’avancer dans sa direction : elle l’éclairait à présent de sa baguette.

Poussant un léger cri de surprise, étonnée de le voir apparaître si brusquement, l’Irlandaise recula de quelques pas et le détailla. Elle l’avait sans aucun doute déjà vu puisqu’il était dans la même maison qu’elle, à Farfadus, mais quant à son prénom et nom, elle n’en avait pas la moindre idée. Il est vrai que ces derniers temps, elle n’avait été guère attentive aux condisciples de sa maison et n’allait pas vers eux spontanément pour leur parler. Pourtant, elle avait déjà dû lui adresser la parole une ou deux fois puisque lui semblait la reconnaître. Elle essaya de se souvenir des propos qu’on tenait sur lui, et il lui sembla que ce n’était pas quelqu’un de franchement sociable. À vrai dire, cela l’arrangeait, comme ça, elle n’aurait pas à se forcer à sourire et à se montrer enthousiaste.

Après quelques secondes de silence entre eux deux, le jeune homme se décida à prononcer un seul et unique, passant la main dans ses cheveux d’un air impatient :


Bonjour.

Un peu déconcertée par cette seule réaction, Aoife garda quelques secondes le silence. Ah, mais oui, c’était celui qu’elle voyait avec une cigarette au bout des lèvres : en effet, il y avait peu de chances que leur conversation aboutisse à quelque chose de franchement intéressant puisqu’ils semblaient tous deux faits du même bois. Néanmoins, se disant qu’il n’y avait rien à perdre, elle lui offrit un pâle sourire, histoire de ne pas commencer trop mal :

Salut.

Mouaih, qu’est-ce qu’ils allaient aller loin, avec ça. Lançant un accio sur ses affaires laissées près de la porte laissée ouverte, elle déposa ses deux étuis et ses partitions à ses pieds avant de fixer à nouveau son interlocuteur, sans doute un peu plus âgé qu’elle : rien qu’à le voir, on sentait l’incroyable enthousiaste avec lequel il lui avait adressé la parole, mais la demoiselle, faisant pour une fois un effort –après tout, s’il était à Farfadus, il ne pouvait pas être foncièrement stupide- ajouta quelques mots, jouant avec le collier de perles qu’elle portait autour du cou :

Une pièce étrange, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qui t’amène ?

Rien de plus. Deux phrases prononcées d’un ton légèrement plus chaleureux que le sien, mais sans trace de sentiments. Décidément, elle ne s’arrangeait pas, avec le temps, il faudrait tout de même qu’elle pense à être un peu plus agréable. Quoique sa situation ne la dérangeait pas, bien au contraire : elle n’avait pas grand-monde à supporter, si l’on exceptait quelques connaissances avec qui elle s’entendait plutôt bien, et peu de personnes avaient à la supporter : cela arrangeait tout le monde, en fin de compte.

Reportant son attention sur le jeune homme qu’elle détaillait sans aucune gêne, cela ne l’empêchait pas de jeter quelques fréquents coups d’œil aux armures qui l’entouraient, comme pour s’assurer qu’elles ne changeaient pas de place ou n’avaient pas de mouvement inamical à leur égard. Décidément, ces bouts de métal ne lui inspiraient pas grande confiance et elle se promit de ne plus jamais remettre les pieds ici, pensant aux heures de plaisir qu’elle aurait pu s’offrir si ces fichus escaliers avaient bien voulu la laisser arriver au bon étage. On n’avait vraiment pas idée de créer une pièce comme celle-ci. Enfin, si cela pouvait amener à une discussion intéressante, ce qui certes ne semblait pas excellemment bien parti, elle ferait un petit effort pour y rester …
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Ken Evans
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeJeu 11 Oct - 16:52

- Bonjour.

Sa salutation résonna dans l'air avec une certaine... froideur. En effet, il aurait pu être un tant soi peu plus chaleureux. Dans quel intérêt ? Comme d'habitude, la question se posait avec une évidence et une logique plates. Admettons qu'il ait été gentil, à quoi aurait-ce abouti ? Ils pourraient discuter un peu, faire connaissance, devenir ami, s'attacher l'un à l'autre, et... et quoi ? Ken n'était nullement intéressé par la perspective d'une liaison quelconque. Son éducation n'y était pas pour grande chose, c'était pathologique. Depuis toujours, Ken était un personnage narcissique, profondément désintéressé des autres, dont le seul intérêt était le sien. S'il agissait d'une manière, c'était pour y trouver bénéfice. Et s'il n'y trouvait pas bénéfice, c'était pour sa distraction, et l'on peut considérer que la distraction est une sorte de bénéfice. Jamais il n'avait pris en compte des facteurs comme l'amour, l'amitié, le bonheur d'autrui. Sa vie se résumait à: apprendre et comprendre. De temps à autre, se distraire vaguement. Autant vous dire qu'il ne comprenait pas pourquoi il aurait dû être sympathique envers cette demoiselle qui n'avait pas l'air si intéressante que cela.

Sa cécité sur la question ne l'empêchait pas de voir qu'elle paraissait atteinte d'un détachement identique. Aussi fut-il légèrement surpris de l'entendre répondre avec gentillesse :


- Salut.

Ses deux yeux d'automne se posèrent sur son visage, intrigué. Bien qu'il n'ait pas fourni le moindre effort pour engager la conversation, elle le faisait. La même question qu'auparavant se posait : dans quel but, dans quel intérêt ? Alors qu'il y réfléchissait, pesant le pour et le contre d'une manière analytique, la jeune fille reprit.

- Une pièce étrange, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qui t’amène ?

Ses paroles éveillèrent en Ken quelque chose d'étrange. Quelque chose qui s'assimilait à de la curiosité. Outre le fait qu'elle ait suscité en lui un curieux sentiment de perplexité face à son envie manifeste d'être polie, elle engageait réellement la conversation. Peut-être savait-elle bien cacher son jeu, dans quel cas il faudrait que Ken revoie ses positions sur le caractère présumé de la jeune fille. Ou alors, elle avait trouvé une réponse à sa question. Oui sans doute qu'elle voyait un intérêt à lui parler. Dans ce cas, elle était différente de lui.
Ken jeta un regard circulaire à la pièce en question. En effet, une pièce étrange. Mais surtout une pièce isolée et calme, lugubre et peu fréquentée, dans laquelle il aurait dû trouver ce qu'il cherchait. C'est-à-dire la solitude. Il jaugea un nouvel instant Aoife, réfléchissant si elle valait la peine qu'il use de sa salive. Puis, il répondit à la première partie de sa question.

- En effet. Ses armures sont quelques peu effrayantes, je ne m'attendais pas à y trouver quelqu'un.

En ce qui concernait la deuxième partie de la question, c'était une autre histoire. Il était venu ici pour fumer, et il savait pertinemment que cette dépendance était mal vue d'une quantité de sorciers. Cela lui importait peu d'être vu comme quelqu'un à ne pas fréquenter, mais c'était toujours dérangeant d'être regardé comme une bête de foire. Cependant, maintenant qu'il avait répondu franchement à la première question, il ne s'imaginait pas pouvoir mentir à la deuxième. Aussi opta-il pour la vérité.

- J'étais parti à la recherche d'un endroit tranquille pour fumer.

Tout en prononçant ses mots, il avait porté la main à son sac et en sortait un petit paquet. Ken était quelqu'un d'obstiné, qui allait au bout de ses idées les plus farfelues. Il sortit l'un de ses petits tubes blancs, et le porta à ses lèvres. Le contact l'apaisa instantanément. Avant même qu'il n'ait allumé sa clope, il se sentait bien. Ça démontrait à quel point la dépendance n'était qu'en partie due à la nicotine. La plus grande part des fumeurs ne continue de le faire que pour s'accrocher à quelque chose de quotidien. Ken en faisait partie, inconsciemment.
Sa main se glissa dans son sac à nouveau, et il en sortit, non pas un briquet, mais sa baguette. C'était peut-être étrange comme manière d'allumer, mais il n'était que peu séduit par ce petit machin qui faisait du feu, et qui était de fabrication moldue. Une fois le bout rougeoyant, il rangea sa baguette et le petit paquet.
En agissant ainsi, sans demander à Aoife si ça la dérangeait ou si elle en voulait une, il bafouait des règles de politesses qui étaient importantes à ses yeux. Pourquoi ? Par simple et pure provocation. Il voulait voir l'agacement dans les yeux de la rousse, il en avait envie. Cette attitude puérile ne lui ressemblait guère, et il s'en rendit compte. Faisant preuve d'un peu de bon sens, et comme pour rattraper son manque de savoir vivre, il demanda:

- J'espère que ça ne te dérange pas. Je ne pense pas que tu fumes, tu dois sans doute être bien plus raisonnable que moi.

N'y voyez pas là un compliment quel qu'il soit, Ken est sans doute bien trop égocentrique pour penser une seule seconde que quelqu'un est plus quelque chose qui lui-même. Non, dans ses paroles, il y avait la démonstration de l'effort colossal qu'il faisait pour être sympathique.
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Aoife O'Farrell
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeJeu 11 Oct - 19:49

Les deux questions d’Aoife ne trouvèrent pas tout de suite de réponses, ce à quoi elle s’attendait. Pour dire vrai, elle-même se demandait pourquoi elle les avait posées : ce n’était pourtant pas son genre de vouloir réellement engager une conversation, puisque depuis plusieurs années, malgré les quelques bavardages futiles qu’elle avait eu avec ses condisciples de Farfadus, elle n’avait jamais conversé en profondeur avec quelqu’un. Pourquoi ? Parce que. Parce qu’ils sont tous inintéressants, parce qu’ils n’ont rien à se dire, parce qu’à quoi cela servirait ? Et alors pourquoi, en ce dimanche matin, à cette heure précise avait-elle eu cette idée tordue, venant de sa part ?

En attendant que le jeune homme, dont elle ne connaissait toujours pas le nom, se décide à lui adresser la parole, la demoiselle réfléchit à la question : c’était une de ses curieuses habitudes et manies. Elle se posait toujours des questions qui parfois n’avaient pas lieu d’être et aimait s’analyser. Elle en déduit donc qu’elle était .. impressionnée. Ce n’était peut-être pas le mot exact mais c’était ce qu’elle ressentait. Pour la première fois, elle avait rencontré quelqu’un de pire qu’elle. C’aurait été une autre personne, elle aurait sûrement eu la même réaction que lui, attendant avec une certaine impatience que cette autre s’agace ou parte, elle n’aurait pas engagé de conversation. En somme, elle pensait être la seule dans ce cas, mais s’était trompée. Il était plus âgé et ne faisait aucun effort ; elle avait essayé, pour une fois d’être agréable, mais ce n’était apparemment pas la bonne méthode. Et puis, rien ne lui disait que ce demi-inconnu méritait qu’elle lui adresse la parole, et il devait sans doute, de son côté, penser exactement la même chose, puisqu’il n’était apparemment pas venu pour y trouver de la compagnie mais pour s’isoler, comme elle-même en cherchant la Salle de Musique.

Enfin, après plusieurs minutes de froid silence entre eux deux, et à sa grande surprise, Ken lui répondit, de la même voix tranquille et plate qu’auparavant :


En effet. Ses armures sont quelques peu effrayantes, je ne m’attendais pas à y trouver quelqu’un.

Les armures, effrayantes ? Et plutôt deux fois qu’une, elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas l’utilité de cette pièce à l’aspect étrange et aux bruits pas très tranquillisants. Pourtant, après y être resté quelques minutes, Aoife ne la trouvait plus si hostile qu’au début : il y régnait une atmosphère qui, tout compte fait, n’était pas désagréable. Oui, à la réflexion, il lui semblait qu’elle reviendrait ici, puisqu’il y aurait de fortes chances pour qu’elle n’y trouve personnes d’autre, si bien sûr elle pensait à fermer la porte. Elle n’eu pas le temps de poursuivre ses idées de projet car le Farfadusien répondit à sa seconde question et elle comprit pourquoi il avait hésite :

J’étais parti à la recherche d’un endroit tranquille pour fumer.

En effet, les cigarettes n’étaient pas très appréciées dans le monde de la sorcellerie, même si, d’après ce qu’elle savait, beaucoup de moldus en consommaient. Elle le regarda sortir un fin cylindre blanc d’un paquet déjà entamé et la porter à ses lèvres, avant de l’allumer à l’aide de sa baguette, sans le dévisager outrageusement, mais tout de même avec un air de curiosité non dissimulé. La jeune fille avait souvent entendu parlé de ces petites choses blanches, dans le monde moldu, bien sûr, puisqu’il n’y avait aucun sorcier de sa connaissance qui fumait, mais n’y avait jamais « goûté » et se demandait à dire vrai quel plaisir cela pouvait procurer, surtout qu’avec une telle chose au bout des lèvres, il n’avait pas l’air très fin. Ayant apparemment de s’en fiche royalement, il daigna tout de même poser son regard sur elle et demander :

J’espère que ça ne te dérange pas. Je ne pense pas que tu fumes, tu dois sans doute être bien plus raisonnable que moi.

Il était vrai que l’odeur de la cigarette n’avait rien de plaisant, en soi, mais c’était bien insuffisant pour gêner Aoife, bien qu’elle n’ait jamais touché à une cigarette de sa vie. Quant à sa supposée raison, même si elle percevait cette réponse plus comme une façon de se rattraper un peu –elle ne voyait pourtant pas en quoi- que comme un réel compliment, ce qui devait être pour lui une chose impossible à faire, et elle-même ne se souvenait pas en avoir jamais fait à quiconque durant ces dernières années, la remarque la fit esquisser un sourire quasiment imperceptible.

Elle, raisonnable ? C’était bien la première fois qu’on lui disait une telle chose, car même si, en effet, il lui était rarement arrivé de faire de grosses « bêtises », comme le disait si bien sa chère mère, la demoiselle n’était pas quelqu’un que l’on pouvait décrire de cette manière, c’était tout simplement quelque chose qu’elle ne concevait pas vraiment. Enfin, on faisait certainement pire, en matière de déraison que de fumer une cigarette, ou même d’en devenir accro.

La Farfadusienne ne trouva pas franchement de quoi répondre à son interlocuteur et il faut dire que ses facultés de réponse dans une conversation n’étaient pas très bonnes, bien qu’il ne lui facilite pas la tâche. Occupée à l’observer inspirer et dans son cylindre blanc puis recracher un peu de fumée grisâtre à chaque bouffée, elle s’appuya contre un mur de la Salle des Armures puis, brusquement, prononça quelques mots :


Je peux essayer ?

Sans même répondre à sa dernière question, puisque le jeune homme n’avait de toute manière que faire de sa réponse, elle avait laissé franchir les mots qu’elle hésitait à prononcer depuis quelques minutes. Non pas qu’il l’intéressait particulièrement, mais seulement, elle aimait bien découvrir des choses moldus et puis, si ça se trouve, elle aimerait cela. La seule chose qu’elle attendait de voir, c’était la réaction de Ken. Elle n’avait pas vraiment fait dans la finesse en demandant à lui emprunter une cigarette et se doutait qu’une telle question n’était pas la meilleur idée qu’on puisse avoir dans leur cas …

[*_* Je savais pas quoi écrire, désolée, c'est pas super ^^]
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeJeu 11 Oct - 23:56

Sa dépendance pour les cigarettes, il l'avait acquise un peu plus d'une année auparavant. Il avait 13ans à l'époque, et c'était bien trop jeune. Pendant les vacances d'été, il s'était rendu chez sa grand-mère. Et malheureusement, en compagnie de son petit frère. Enfermés les deux dans l'immense et froide maison de son aïeul, ce n'était certes pas ce qu'ils auraient désiré pour leurs étés respectifs. Ainsi, Ken sortait régulièrement dans Londres, finissait par connaître par coeur le quartier. Il avait appris une quantité de chose sur les moldus en quelques semaines, et commençait à apprécier le traintrain habituel de la vie, qui semblait ne jamais dormir. Il avait pris ses marques, revenant chaque jour dans le même bistrot, à la même heure. En une semaine, il avait pris le titre d'habitué de la maison. Il connaissait le barman. Ce dernier l'avait d'abord pris pour un attardé mental, car il s'emblait porter de l'intérêt aux choses les plus anodines, comme les vieux du quartier fumant leur pipe. Mais Ken savait se maîtrisait, et il apprenait vite, aussi eut-il su cacher son ignorance de certaines coutumes moldues. Un soir, il sortit au bar, et le hasard voulu qu'il ne resta plus qu'une seule place assise près d'un jeune homme un tout petit peu plus âgé que lui, qu'il n'avait jamais rencontré. Ce dernier fumait. Intrigué, comme toujours, par cet étrange tube blanc dont il avait entendu parler par ses parents, il se permit pour une fois, de poser une question. Un seule.

- Je peux essayer ?

Ses mêmes mots qu'il entendait avec stupeur sortir de la bouche d'Aoife, sorcière et dans la même maison que lui. Il se demanda alors si, tout comme le garçon du bar l'avait fait avec lui, il exerçait sur la jeune fille une curiosité déraisonnable.
Ce fameux soir, après qu'il ait posé la question, le jeune homme à la cigarette éclata de rire. Cependant, il lui tendit un petit tube blanc et orange, que Ken saisit maladroitement entre ses mains, et lui prêta son briquet. Quelques instants après, il tentait vainement de faire marcher ledit objet, sous les rires de plus en plus gras du jeune homme à côté de lui. Pris de pitié, il la lui alluma. C'est à ce moment précis que Ken plongea dans l'enfer de la nicotine et de sa dépendance. Chaque jour, il trouvait un réconfort quelconque en fumant sa clope, s'éloignant peu à peu de son enfance sage et banale. Il était peut-être conscient d'une quantité de chose, mais nul doute qu'il était aveugle face à son problème. S'il fumait, ce n'était que pour oublier la détresse qui l'avait saisie quand il eut perdu son seul ami, c'est-à-dire son frère.

Quelques secondes avaient passé depuis qu'Aoife avait posé la question. Il n'hésita pas une seule seconde, mu par un sentiment d'hilarité. Quelque part, s'il arrivait à contaminer quelqu'un d'autre, la boucle serait bouclée. Et puis, si elle n'aimait pas cela, ce ne serait pas vraiment un drame. Enfin... Il s'approcha d'elle et sortit une cigarette pour la lui tendre, la sienne dans la bouche. Une fois qu'elle l'eut prise en main, il lui dit tranquillement.

- Laisse-moi te l'allumer, tu veux.

Il avait l'habitude, et ce geste – d'allumer la cigarette d'un autre – lui offrait une suffisance énorme. Tant de fois, il avait vu des moldus le faire dans la rue. C'était jouissif. Il attendit un instant qu'elle pince le petit cylindre entre ses deux lèvres rouge, et sortît sa baguette, tout en songeant au jeune homme du bar. D'un coup habile du poignet, il fit briller le bout.

Ken resta un instant immobile, à fixer le petit point rouge. Il était perdu dans ses pensées, ne pouvant s'empêcher d'éprouver une satisfaction de gamins, face à cette fille qui ne tarderait pas à découvrir une chose dont lui-même ne pouvait se passer. Il était impatient, impatient de voir si sa dépendance n'en rajoutait pas à son exceptionnalité, ou s'il était commun d'aimer fumer.

Si bien qu'il en oublia l'une de ses règles fondamentales. Tant de fois, trop de fois, il avait vu des garçons s'approcher des filles. Il avait observé les moindres faits et gestes de ces garçons, leurs attitudes face à la gente féminine. Il savait comment ça marchait, sur le bout des doigts. C'était un regard, parfois juste un sourire, et hop ! Dans la poche. Le garçon appartenait à la fille, et vice-versa. Pour un bout de temps. Ensuite, l'un se lassait, l'autre souffrait. Et c'est reparti pour un tour. Ken, lui, ne pouvait tomber dans des pièges aussi infantiles. Du moins ce l'était-il toujours dit. Mais, par sûreté, pour se préserver, s'était-il fixé comme règle de ne pas s'approcher trop près d'une fille, que ça soit à un mètre ou moins. Bien entendu, il y avait certaines fois ou c'était inévitable. Pour manger à la table commune, en cours quand il ne restait plus de place, ou à la bibliothèque. Mais sinon, jamais !

Alors, lorsqu'Aoife aspira sa première bouffée de cigarette, il se rendit compte qu'il n'avait pas reculé après lui avoir allumé la clope. Face à lui se dressait, menacente, la douce vision des boucles rousses, de la peau laiteuse, et des lèvres trop rouges. Mal à l'aise, Ken porta sa main à sa cigarette et en tapota l'extrémité, faisant tomber quelques cendres à terre. Puis il se recula et reprit une bouffé de cigarette.

- Alors ?

Son excitation persistait, malgré la culpabilité de s'être approché si près – et volontairement, quelque part – d'une fille. Ses deux yeux marron cherchèrent un appui et tombèrent immanquablement sur le sol. Aussitôt, Ken s'en voulut. Il tira une nouvelle bouffée.


[ J'espère que mon poste te convient. =) J'aime assez notre RP, mais si tu as du mal, c'est pas grave. J'peux toujours tenter d'éditer.
Oh, et, si tu cernes pas trop l'état d'esprit de Ken, hésite pas à me poser des questions. J'ai tendance à écrire en sous entendu T_T'
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Aoife O'Farrell
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeSam 13 Oct - 19:09

Cette fois-ci, Aoife n’eut pas à attendre longtemps la réponse du jeune Farfadusien et, à sa grande surprise, ce dernier sembla presque amusé de la réaction qu’elle avait eu, sans doute parce qu’il s’était déjà trouvé dans une situation semblable. En effet, il sortit une de ces fameuses cigarettes et la lui tendit afin qu’elle la mette entre ses lèvres, imitant sa position car elle n’aurait su dire exactement comment la placer. La jeune fille se sentait légèrement stupide, debout à côté d’un garçon de sa maison, tous deux avec un fin tube blanc au bout des lèvres, quasiment silencieux et dans une salle remplie d’armures.
Néanmoins, elle garda sa cigarette et, au moment où elle se demandait comment l’allumer, Ken vint à son secours :


Laisse-moi te l'allumer, tu veux.

Il sembla en effet à la demoiselle que c’était de loin la meilleure idée, car elle ne tenait pas à avoir l’air encore plus ridicule en tentant vainement de faire briller d’une lueur rouge à son extrémité, surtout pas en sa présence. Elle le laissa donc s’approcher, après qu’elle ait acquiescé d’un signe de tête, et sortir sa baguette avant qu’il ne la lui allume d’un geste qui était apparemment familier.

Elle se demandait si elle apprécierait cette chose dont tant ne pouvaient se passer, comme le Farfadusien qui semblait accro à cette sorte de drogue depuis longtemps déjà. Après quelques secondes d’hésitation durant lesquelles elle observa son camarade prendre plusieurs bouffées plus cracher un léger nuage de fumée grisâtre, Aoife se décida soudain à l’imiter et inspira donc de la même manière que lui.

Sa première réaction fut de mettre sa main devant sa bouche tout en toussant pour enlever un instant la cigarette qu’elle tenait entre ses lèvres. Ses yeux la piquèrent et elle les ferma l’espace d’une seconde avant de voir quelle sensation cela faisait. Évidemment, avec un seul essai, pour la première fois, le goût n’était pas terrible, mais finalement, après quelques instants, la sensation était plutôt agréable. Elle tira donc une deuxième bouffée, sans grimacer, cette fois, tandis que Ken reculait soudain précipitamment, avant de demander :


Alors ?

Percevant avec une certaine surprise une note d’impatience dans sa voix, la jeune fille, se demandant presque si cette sorte de test n’était pas d’une certaine manière important pour lui, réfléchit quelques instants avant de répondre, laissant tomber quelques cendres sur le sol :

C’est … surprenant. Je n’imaginais pas ça comme cela. Mais j’aime bien ; peut-être pas au point d’en fumer tous les jours, mais j’avoue que de temps à autre, c’est loin d’être désagréable.

La demoiselle avait parlé d’une voix égale, comme à son habitude mais semblait un peu déboussolée par le soudain changement d’attitude de son interlocuteur. Le début de leur conversation avait été littéralement glacial et tous deux semblaient se juger du regard, alors qu’à présent, il lui offrait une cigarette, elle l’acceptait et l’atmosphère semblait s’être très légèrement détendue. Décidément, les relations humaines n’avaient rien de simples et le soudain accès d’amabilité d’Aoife l’inquiétait un peu. Elle ne tenait pas à faire les mêmes erreurs qu’autrefois, elle se l’était promis et appréhendait un peu cette idée.

Enfin, il lui semblait qu’elle n’aurait pas trop le choix, plus tard, aussi attendit-t-elle simplement une réaction de la part de son camarade, qui se tenait à présent un peu plus éloigné d’elle. Peut-être encore un peu naïve, elle se demanda quelle réaction avait-elle eu qui aurait pu le gêner, aussi, comme à la recherche d’explications, elle l’observa à la dérobée en s’empêchant d’émettre un avis sur son physique : elle aussi connaissait le principe et ne voulait pas prendre de risques, et puis après tout, peut-être qu’il n’avait rien de tellement différent des autres et de commun avec elle, bien qu’un jeune homme de Farfadus, comme elle pensait déjà tout à l’heure, soit sûrement un peu plus intéressant qu’un élève d’une autre maison.

Décidément, cette rencontre due au hasard ne se déroulait pas du tout comme la jeune fille l’avait prévu, mais elle restait toujours aussi méfiante, et son interlocuteur faisait sans doute de même, tous deux avec une cigarette au coin des lèvres, répandant un léger voile gris qui s’élevait dans l’étrange pièce dont les bruits ne cessaient pas, avant de disparaître dans le labyrinthe d’armures …


[J'aime beaucoups tes posts, et le Rp également, mais ne t'inquiète pas,je vais me débrouiller, je préfère ne pas tout savoir et comprendre =)
Au fait, désolée pour la longueur, je me rattraperai sur le prochain ! ^^]
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Ken Evans
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MessageSujet: Re: Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken]   Faute de mélodies, des grincements d'amures ... [Ken] Icon_minitimeDim 21 Oct - 17:20

Ken fixait toujours le sol, comme ci celui-ci avait été passionnant. Le dallage était certes bien fait, quand on pensait qu'il avait dû être créée en l'an 900. Oh bien entendu, à l'aide de la magie... Mais tout de même, c'était un beau dallage. Eum... Pourquoi je parle du sol, rappelez moi ? Ah oui. Ken s'en voulait. De s'être fait emporter par cette stupide envie de boucler la boucle. Cette attitude lui faisait pitié, il en avait honte. Et pour que Ken ait honte de lui-même, il en fallait beaucoup ! Imaginez donc un peu à quel point l'acte qu'il venait de commettre était une insulte à ses propres règles. Vous ne pouvez sans doute même pas imaginer. Son univers est tellement dissemblable au notre.
Aoife toussota un peu, déroutée par cette première bouffée de fumée. Alors, le brun se dessina à relever les yeux. À présent qu'il s'était éloigné de la jeune fille, c'était plus ou moins bon. Il la dévisagea, s'étonnant presque de la voir grimacer puis changer d'avis et reprendre la cigarette entre ses lèvres. Il fit de même et porta le petit cylindre à ses lèvres.

- C’est … surprenant. Je n’imaginais pas ça comme cela. Mais j’aime bien ; peut-être pas au point d’en fumer tous les jours, mais j’avoue que de temps à autre, c’est loin d’être désagréable.

Surprenant. Ken chercha dans sa mémoire, se demandant ce que lui-même avait bien pu penser après avoir fumer pour la première fois. En effet, le mot surprenant lui était venu. Elle n'avait pas tort. Comment pouvait-on s'attendre à découvrir tout un monde dans un petit tube blanc et orange ?
Elle aimait bien. C'était donc un bon point pour elle, un point qui lui attirait un semblant de sympathie de la part de Ken. C'était aussi un bon point pour lui, car il avait fait découvrir à la jeune fille quelque chose de nouveau qu'elle appréciait. Cependant, elle soulignait le fait qu'elle n'en fumerait pas tout les jours. Ces quelques mots calmèrent l'enthousiasme invisible du Farfadusien.
Faisant un effort pour continuer sur la lancée, il dessina sur son visage un mince sourire. Sa cigarette était presque finie. Il en aspira une nouvelle bouffée, puis la lâcha et l'écrasa sous son talon. Le dallage était sali.

- Si un jour t'a envie d'en fumer une, demande moi.

Non, vous ne rêvez pas. C'est bon, vous pouvez refermer la bouche, je vais vous expliquer pourquoi il a dit ceci. Loin de lui l'idée de vouloir faire copain-copain avec Aoife ! Vous imaginez Ken vouloir avoir une amie ? Le seul intérêt qu'il ait à proposer ceci, c'est –encore et toujours- l'envie de boucler la boucle. Si elle n'osait pas revenir vers lui pour lui demander une clope, comment ferait-elle pour devenir accro ? Après quelques cigarettes empreintées, elle irait s'acheter ses paquets elle-même. C'est bon vous cernez l'idée ?

Bref. Maintenant que ceci s'était fait, de quoi pouvait-il bien lui parler ? Sa dépendance pour les muffins ? Non, mauvaise idée. Cependant, maintenant qu'ils avaient commencé à discuter, et qu'il découvrait qu'elle était assez semblable à lui, il n'avait pas envie de partir. Cette fille l'intriguait, c'était un fait. Ken se racla la gorge et fouilla la salle du regard. Ses armures ne le mettait pas mal à l'aise, mais l'intéressait tout de même. Quel bruit elle faisait ! Il se passa une main dans les cheveux, puis demanda poliment, tentant d'animer sa voix d'un peu de chaleur pour encourager la conversation.

- Alors, tu... ça fait combien de temps que tu es à Poudlard ?

Minable. Mais bon, ne lui en voulez pas. D'habitude, il n'avait guère besoin de parler pour comprendre comment fonctionnait les autres. Mais comment voulez-vous qu'il comprenne comment fonctionnait Aoife s'il ne parlait pas ? Il aurait aussi bien pu s'asseoir contre la fenêtre et l'observer. Puis quand elle sortirait de la pièce, il aurait pu la suivre. Mais Ken ne cherchait pas à se ridiculiser. Et puis, de ce qu'il en avait vu, les gens commençait toujours les conversations de cette manière.
Pour la première fois de sa vie, Ken découvrait qu'il n'était vraiment pas doué du tout dans un domaine. Oh, il l'avait toujours su. Mais être brutalement confronté à la vérité, c'était toujours autre chose que la théorie.
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