Sous le vent d'Octobre [Pv]

Début Octobre.
Métamorphose. Histoire de la Magie. Cours de Cuisine Magique.
Les derniers cours de semaine de la jeune Ariella Blackminds n’aurait pas été meilleurs pour son enchantement. Enfin, les deux derniers bien entendu. Car, Métamorphose, disons seulement que la jeune fille ne partageait pas les talents de certains élèves pour cette matière. Elle se débrouillait, sans pour autant y excellait. Plusieurs « A » corrects mais au grand jamais, elle n’avait obtenu d’Optimal. Cela n’arriverait peut-être pas dans cette matière. Chacun ses préférences. Celles de la jeune blonde se trouvaient plutôt dans ses deux derniers cours : Histoire de la Magie et celui de Cuisine Magique. Un choix qui en surprenait plus d’un auquel elle répondait avec un grand mais doux sourire que les choix pouvaient être multiples mais ne reflétaient pas forcément les compétences d’une personne. D’ailleurs, aucun de ses amis n’était mort après avoir mangé l’une de ses créations. Bon, nous l’avouerons, elle avait bien vu son meilleur ami fermer fermement les yeux et déglutir en avalant. Il aurait pû au moins être honnête en lui disant que c’était affreux. Mais non, il avait fini sa part normalement comme si de rien n’était alors qu’Ariella se souvenait qu’elle avait oublié l’un des éléments capital de la recette. Le pauvre en y repensant.

Au final, la jeune Poufsouffle se rendit compte qu’à force de ruminer contre tout et n’importe quoi, elle fonçait en direction du parc de château. Bah, le temps n’était pas encore à l’orage et aux pluies et températures dégradantes, elle pouvait donc se permettre d’y faire un petit tour. Remontant la bride de son sac à dos sur son épaule, elle leva la tête en direction d’une fenêtre pour confirmer ses pensées. Le soleil se reflétait contre les carreaux en illuminant tout sur son passage de façon féerique. Quelques cimes des arbres semblaient se mouvoir au loin mais les nuages n’étaient guère noircis par une venue de déluge.
Avançant un pied après l’autre sur les pavés de la cour, Ariella finit par diverger en marchant sur la pelouse de l’école. Ses pas la menèrent alors près d’un arbre qui semblait être un chêne par les feuilles qui perdaient. S’asseyant au sol en posant son dos contre son tronc, elle sortit un livre de cours qu’elle entreprit de lire. Elle serait bien allée voir ses amis mais ceux-ci avaient encore cours à l’heure qu’il était. Plongée dans sa lecture, elle ne remarqua même pas qu’elle avait encore de la farine sur la joue. Quelques minutes plus tard, elle fut dérangée par l’arrivée d’une autre jeune fille d’un an sa cadette.

| ?| « Ariella. J’ai besoin de toi. »
Quelle douce phrase au combien tant entendu en une journée. Prenant une feuille comme marque-page, la poufsouffle laissa son livre de côté et invita la jeune fille à s’asseoir à ses côtés. La petite cala alors sa tête contre l’épaule de la cinquième année et commença à pleurer. Ses soucis commencèrent alors à apparaître au fil de ses phrases entrechoquaient par des larmes et des sanglots. Voilà à quoi Ariella Blackminds devait son surnom de la « fille aux conseils ». Rien de bien glorifiant en réalité, le tout étant de réconforter quelques inquiétudes et chagrins en prenant du recul par rapport à la situation. Cependant, jamais elle ne mentait à ses… personnes. Elle détestait le mensonge. Non, on pouvait même dire qu’elle haïssait le mensonge. Ce n’était qu’un vis qui rongeait les gens de l’intérieur comme un vulgaire ver de terre.
Une demi-heure passa ainsi et au final la petite s’en alla, un léger sourire aux lèvres, le cœur moins gros d’avoir raconté tout ce qu’elle avait raconté à une oreille compatissante et les yeux un peu plus gros et bouffis. Regardant la petite partir en se calant plus confortablement contre le tronc, la jeune fille ferma quelques temps les yeux après un léger signe de main envers cette derrière. Allez savoir comment mais Ariella finit par dodeliner puis s’endormir à l’abri du vent par le tronc, son livre toujours au sol et son sac à ses côtés.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle mit quelques secondes à se demander mentalement où est-ce qu’elle trouvait. Puis sa journée défila rapidement dans sa tête jusqu’au moment où elle s’était assoupie. Finalement, elle était peut-être plus fatiguée qu’elle ne le pensait. Heureusement, le problème de la petite n’était pas bien sérieux. Peinant pour son jeune âge mais elle s’en remettrait rapidement. Appuyant ses mains sur le sol autour de son corps, elle y prit appui afin de se relever un peu, sentant ses jambes s’être transformées en coton. C’est alors qu’elle remarqua quelque chose qui n’était pas là tout à l’heure : une personne assise à côté d’elle mais un peu plus en retrait. Etonnée, Ariella cligna des paupières quelques fois comme si elle cherchait à savoir si elle rêvait ou si la réalité s’offrait à elle.

|A| « Tu es là depuis longtemps ? »

Question ni agressive ni importunant. Elle n’attendait qu’une réponse, réponse qui lui apporterait également l’information de savoir combien de temps elle s’était assoupie. La nuit n’était pas encore tombée ainsi, il ne devait pas être bien tard.
Cependant, autre chose vient en tête de la jeune fille. Après tout, généralement les gens recherchaient sa compagnie pour avoir des réponses. Elle n’était pas Madame Irma et n’avait aucun don de voyance mais peut-être était-ce sa simplicité qui lui permettait d’entrevoir des portes de sortie là où ils ne semblaient ne pas en exister. Or, cet élève devait être comme les autres, bien qu’elle ne le connaisse pas. Ni de nom, ni de vue. Etait-ce un élève d’ailleurs ?

|A| « Qu’est-ce qui t’amènes ? » Silence « Tu viens chercher des réponses ? »

Ariella était un peu lasse en cette soirée mais au moins elle ne s’en plaignait pas. La plupart des personnes qui venaient la remerciaient et s’en allaient sans rien prétendre d’autres. Enfin. Disons que certaines avaient bien tentés de s’approcher d’elle en lui retournant la question. Maintenant que tu m’as écouté et conseillé, quelque chose ne va pas chez toi ? Or, ce n’était pas qu’Ariella était emplie de problème. Loin de là. Mais elle se voyait mal en discourir avec des personnes juste parce qu’elles étaient venues lui conter leurs propres problèmes. Elle acceptait de conseiller et réconforter mais elle ne souhaitait pas de retour. C’était ainsi. Et rien n’y changerait. Malgré un fond de pensée amère vers d’anciens souvenirs, Ariella fit table raze de tout ceci. Se tournant vers l’étranger, elle lui sourit doucement, l’intimant ainsi de répondre à ses demandes sans quoi elle ne pourrait pas l’aider bien plus.

Ayant enfin fini les cours ,Ryusei decida d'aller tranquillement lire un bouquin en ecoutant de la musique ,le tout sous un doux vent d'octobre.
Il descendit donc tranquillement les marches pour aller au parc ,tout en allumant son I-pod et en sortant son livre ,ce qui demande la plus grand habileté(j'ai essayé et croyez moi ,c'est pas simple).
Il commenca donc a se promener dans le parc tout en lisant son livre ,un livre de vulgarisation philosophique ,en gros de la philo simplifiée ;il avait deja lu un livre de ce genre durant l'été ,et a vrai dire ,il se disait maintenant philosophe et avait ses propres idées et raisonnements.
Absorbé par son bouquin il s'assit dans l'herbe sans meme remarquer qu'il y avait quelqu'un ici.
Ayant tout juste fini son livre ,il put voir une fille allongée dans l'herbe ,en parlant de filles ,il avait failli ne pas avoir de cavlière pour le bal du lendemain ,heureusement ,se trouvant seul dans la salle commune avec Stella ,une charmante gryffondor de 4ème année ,il en avait profité pour lui demander ,il fallait dire que la rouquine avait été assez intriguée ,mais comme Ryusei etait gentil et charmant ,elle n'avait pas pu refuser.
La belle endormie se tourna vers lui alors qu'il reflechissait a ce qu'il allait jouer au bal ,et lui demanda:

-"Tu es là depuis longtemps ?"

Il repondit après un peu de temps ,car il etait en pleine reflexion:

-"Oui un certain temps ,je lisais ,mais après tout qu'est ce que le temps?"

Puis elle le regarda bizarrement ,il faut dire qu'ils ne se connaissaient pas ,cependant elle continua:

-"Qu’est-ce qui t’amènes ?" Silence "Tu viens chercher des réponses ?"

Assez special comme question il repondit d'une facon aussi bizarre:

-"Des reponses ,encore faudrait il que j'ai des questions ,et ma pensée est assez construite ,mais si tu veux on peut parler ,je me presente ,Ryusei Mitsuko ,6ème année a Gryffondor et philosophe des temps modernes..."
(Et voila ,c'est partit!Maintenant je vais devoir aller a mon cours de gratte)

Ariella resta sans voix. Il s’agissait d’une présentation on ne peut plus étrange. A vrai dire, plusieurs choses la chiffonnait et la rendait sans voix dans cette réponse. Premièrement, le fait qu’il n’ait aucun question et qu’il lui propose à Elle de parler. Ordinairement, c’est le contraire qui se produit et non, et non… çà. Deuxièmement, il se disait philosophe. Oui, peut-être. Après tout, il n’y a pas de mal à discourir et à débattre sur certaines idées. Mais sa façon de parler faisait penser à la jeune fille à un vieil homme qui a déjà tout vu de l’histoire et du temps. Une voix qui ressemble un peu à ses vieux lords galants du XVIIIe siècle. Un mélange d’amusement et de stupéfaction traversa son visage. Finalement, se fut l’amusement qui prit le dessus et, alors qu’elle se retournait pour prendre son livre en main, la Poufsouffle émit un léger rire. Le rire permet de détendre certaines tensions et atmosphères, ce qui se prouva actuellement en détendant la jeune fille. Peut-être se faisait-elle de fausses idées et que finalement, il ne s’agissait que d’un stratagème afin de lui demander conseil d’une manière différente.

|A| « Je suppose que le temps doit servir à faire en sorte que nous nous rendons compte que nous ne sommes que mortels… et qu’il faut ainsi profiter de notre vie sans pouvoir terminer avec une multitudes de regrets. Néanmoins, il ne s’agit que de mon avis. C’est une question un peu piège quand on y réfléchit vu qu’il n’existe aucune bonne réponse à une telle question. Quelle serait pour toi ta bonne réponse, Ryusei ? »

Sans forcément réfléchir, Ariella avait mis un point d’honneur à répondre à une question qui n’en était pas une. Mais cela permet généralement à certaines personnes plus fragiles qu’elles n’y paraissent de retrouver un peu d’espoir ou de courage pour affronter leurs propres problèmes et y faire face. Un moyen comme un autre. Certains se mettraient au contraire à pleurer sur le fait que le temps ne passe que trop vite. Ariella n’avait jamais lu de livre traitant de philosophie. Elle n’aimait pas vraiment lire. Elle n’avait rien contre mais généralement, elle trouvait des choses beaucoup plus intéressantes et passionnantes à faire au-dehors, au grand air. Cependant, l’apprentissage se fait en partie dans les livres, d’où le fait qu’elle en tenait un entre ses mains.

|A| « Tu t’intéresses depuis longtemps à la philosophie ? Je veux dire, généralement, un philosophe ressemble à un vieillard tout grisonnant qui ne peut marcher sans canne car il a vu du pays. Ils visitent plusieurs pays afin de voir tout ce que le monde peut leur offrir et ainsi propose leur vision d’une action ou d’une chose. Ne serais-tu pas plutôt en début de quête philosophique ? »

Comme si un essaim d’abeilles venait de la piquer, Ariella sursauta en prenant conscience d’une chose. Elle ne s’était absolument pas présentée. Après tout, elle n’était pas comme Lee ou Nora. Elle, tous les poudlariens ne la connaissaient pas. Elle était celle qui passait derrière mais participait tout de même à certains « méfaits ». Beaucoup auraient dis qu’elle tiendrait rancune aux autres élèves mais rien. Il n’y avait rien. A dire vrai, Ariella n’aimait pas beaucoup être le point de mire de tout le monde. Ainsi, elle préférait qu’on vienne la voir seulement lorsqu’on avait besoin d’elle, évitant ainsi les illusions et les abus de pouvoir. Les mains jointes entre elle et le visage ratatiné à l’intérieur de son cou, la jeune fille se tourna vers son aîné.

|A| « Pardon, j’ai oublié de me présenter. Je suis vraiment désolée, Ryusei… euh Mitsuko. Je suis Ariella Blackminds, de cinquième année à Poufsouffle. Pardon. »

Fermant fermement les yeux tout en rougissant, Ariella se serait transformée en une petite fourmi afin de partir au loin. Ou alors peut-être un oiseau pour prendre ses plumes à son cou et partir plus vite. Le seul hic resterait peut-être qu’elle avait un semblant de vertige qui était plutôt de la peur du vide qu’autre chose.

La jeune fille le regarda d'un air intrigué après cette presentation ,avant de repondre d'une facon aussi etrange:

-"Je suppose que le temps doit servir à faire en sorte que nous nous rendons compte que nous ne sommes que mortels… et qu’il faut ainsi profiter de notre vie sans pouvoir terminer avec une multitudes de regrets. Néanmoins, il ne s’agit que de mon avis. C’est une question un peu piège quand on y réfléchit vu qu’il n’existe aucune bonne réponse à une telle question. Quelle serait pour toi ta bonne réponse, Ryusei ?"

Reponse immediate de notre philosophe en herbe ,choqué par la longue tirade:

-"Waaaaah la flemme de reflechir ,c'etait juste pour faire une entrée marrante cette question a la con ,en tout cas ,jolie reponse"

La jeune fille commenca alors a poser les questions:

- "Tu t’intéresses depuis longtemps à la philosophie ? Je veux dire, généralement, un philosophe ressemble à un vieillard tout grisonnant qui ne peut marcher sans canne car il a vu du pays. Ils visitent plusieurs pays afin de voir tout ce que le monde peut leur offrir et ainsi propose leur vision d’une action ou d’une chose. Ne serais-tu pas plutôt en début de quête philosophique ?"

Avec ca ,Ryusei allait avoir un mal de crane ,finalement parler philosophie ne le tentait pas plus que ca ,il repondit toutefois:

-"Je m'interesse a la philo depuis environ un an ,et ma quete est pas a son debut ,j'ai deja ma propre conception du monde ,et mon raisonnement est bien construit ,mais j'essaye pas a repondre aux questions existentielles moi.J'ai plutot construit un mode de vie.Cependant ,bien qu'ayant une opinion ,elle peut changer ,c'est ca qui fait ma force.Bon ,on change de sujet s'il te plait ,la flemme de parler philo!XD"

Elle se presenta donc ,avec un peu de retard:

-"Pardon, j’ai oublié de me présenter. Je suis vraiment désolée, Ryusei… euh Mitsuko. Je suis Ariella Blackminds, de cinquième année à Poufsouffle. Pardon"

-"Pas la peine de t'excuser pour ca ,enchanté en tout cas ,et sinon ,tu fais quoi de beau dans la vie a part de la philo?"
(Vala ,c'est pourri ,mais j'etais préssé ,desolé...)